Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1937) [Image 64]

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16 LEGNITIFÈRES. BASSINS nommons s’r On COMBUSTIBLES SOLIDES. 5 représentait l évolution comme un métamorphisme sous l’action de la température et de la pression. En réalité, la question est beaucoup plus complexe, et formation. des combustibles solides se l'ait par 1’intérmédiaire de micrcorganismes, à l’abri de l’air. La lignite est à la base de a transformation. La tourbe se forme en milieu soldé; le sa milieu moms acide en milieu ba nique (lorsque (toit sodique}. {les me géologiques qui conduisent à l’idée VEIÎLIÛDE ics sédiments dé“ 2 .1, l” a bouille étai" ana formée pou que des sédiments végétaux. Outre la lignine, la connasse, bien les déhnts qu’on partie détruite probanlement un .ôle asses ncportant. Les rocherches rmcrooraa.=iqaes ‘1': g .. 1 ‘ H ,l limportance _. I — .Iû > . a 1 __ “il. . n joue ù - peu Lesicues et I‘BSIBGS transformatlons divers ces produits, lignites n’exclut pas géologique des bouilles) bou1lle, HOUILLES. Pour condenser — quelques en peut donner les résultats de l’analyse élémentaire on meilleur mas système, : dont la dlstdiatlon comme I 4 ' ‘ Pbmmdite bygroscoplque à les charnons fiambants. o plier 100 p. teneur a . f ' Ï ' \ f cendres est très variable; an délicate, ‘ a. La teneur 1 l. (30363., SolFe). nous M. décomposmon l 1a v Elle atteint ' ' partons 4 de divers . . . . a . . . . . . . . . . . . . la}. l 18. i.__.._.äs.._....ql Il lg. . sur . . . . pur . . . . et son: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _ . _.._...| . . . i sa .. La 5115.3 {95,7 l ac 315,32 ï 1 1 I l2. | 12.- Il”: l . 14,1 J’L'ÏB l “1.2 î En dans pratique, un les chiffres de M. V. varient suivant les conditions peu un bassin, les analyses sont généralement comparâbles. en cendres, très variable, n’est donnée titre indicatif. qu’à chiffres, donne la teneur 21,7 sas 53,51 52,6 . . en . l _ rninér'ux . ._ _ 1' ,, r .. r - -. oépend l f _ d _ I . _ ° .1 _ «J A. A h“ ,,_ - L- - _ _ UH. 32,11 5551,? - 1 soufre a une qui grande importance généralement industrielle, et également le pouvoir calorifique supérieur sur charbon brut. Pour les“ proprié— tés telles que {visibilité des cendres, fusibilité de la bouille, nous n’avons généralement pas eu de les la teneur en b’l. V., tout au moins La cokéfiabilité résulté en de pour gros renseignements. sont dfiérentes en Extrême—Orient : les bouilles à coke de nos conditions gisements régions (les Ceci voici la classification tenant 30-1510 100 de M. dit, adoptée généralement p. V). japonaises les statistiques administratives). (en particulier pour Outre ces on on Houillegrasseàlongueflamme...................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . M.V.de üoàILS . . M.V. de 32ààa . grassemarécbale(parfoiscokéfiable)............................ Houillegrasseàcourtefiamme,àcoke.....« Houille . Houilledemi—grasse.. . . . . . . . . . Houillequartgrasse Houiiiemaigreanthraciteuse..................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M.V. de 26 à 32 M.V. de 185126 M.V.d613à18 M.V.de11à13 . . . . . . . . . . . . . M.V.de . sa“ M.V.iniérieurà8 . z ‘ - g. _.._. d’expérience, mais, même La teneur ’ . _....l___i.._ i 3.2,: l 22 l I n certains sont Les anthracites variable. L’asnect général des charbons compacts; plus l:- 1a stratification En lmsant et un éclat ont la cassure concboïdale, général, Jaunatre (V1co1gne). lits sont et certains ou à est facettes, la cassure des bouilles est très risible, est L ‘ - . assez l I l I r ‘l -——‘u - très brillants. parallélépipédique +.",‘:. Lccrivons bous laissa... est (L’ensemble .‘c‘arîozs l’aspect plus plutôt . , ... v M, ,. 10111 I ‘II _ fi 7 elle n’atteint il convient de multi— matléres volatiles doit être de à être ramenée au charbon nur et soc façon corrigée ,_ 4‘. Ë“, bous domgnons ce cnn‘fre lb. l. c. d. {Mancres tala-tales cendres par L’éau de musa. .’ "'r' -: A! fin déduites) I? 'I des 1. t. n est tution, partis généralement pas damiers, 521€, corremünd à îa présenm dbïygène dans 1a bouille, niais des cond1t1ons ce distillatim .- u . ' Lei’ebvre, ne pourrons immédiate de leurs analyse I pratique, d’après par 1,1 le chaire tro usé, pour tenir compte de :FË et G propriétés d’une par exemple. C’est le généralement négligeable. pour en 1' - 9 Houillesècheàlongueflamme......................... [LE—N— l’employer. î l’évolution ultérieure dont chiffres les il nécessite une analyse chimique La plupart des petites mines en efi'et se bornent à une boudins et le résultat de cette analyse les caractérise déjà fort bien. L determmée a 1 05° est mais u | i a en l Cette théorie de la formation des bouilles et nous parlerons un peu plus loin (formation - T'.' là. .._._.... M. V. prodmt beaucoup de phénols. Par définition, les lignites contiennent une grosse proportion d’acides buïniques. Ûn les dis- tingue par leur forte proportion d’eau bygroscopique, par la coloration brune qu’ils donnent à la potasse bouillante, par l’attaque que leur fait subir l’acide nitrique, par diverses réactions de distillation. Ces caractères sont négatifs pour les bouilles. Cependant, il y a des termes de passage. 2. Gmssmomor Numéros 1’155 CÜEC’ËBS a Cendres substances donnent dans lignites (Aumance), remarquablement constant pour des analyses comparables entre elles lorsque l’on étudie des charbons pris dans une zone limitée, pour exclure les variations laté- rales de M. V. dont nous parlons plus loin. Cependant, il est curieux de constater que M. ‘4’. c. d. croît nettement lorsque la. teneur en cendres augmente fortement. Ce phénomène est d’ailleurs la même pour les lignites, et voici une série quelconque d’analyses comparables du gisement de Manosque, qui le montre bien z - Laluouc voisine des d. est. c. . binniques (insolubilica' los par fusion alcaline) ct à la beaucoup plus mystérieux. Il peut se faire par départ de €82 (la bouille contient très d’oxygène). au}; Le chiîl’re de M. V. d’âge permien, déjà Duparqns montrent Les acides bumiqncs, gui en forte portion dans las lignites 1,’ le lignite de est entièrement formé} proviennent de la lignine par un processus bien établi. (les acides sont solubles la potasso Ïuouilîante. Par contre, le passage bouille est :Pour une houille flambante 1.00. 5 p. pas . I, de la canne, substance formés d’acides I I - dépôt la {ornentauorn e I av le après I"‘ - _ 17 _ ÿ la structure des bouilles. microscopique M. Labean, D’après Mines. m— dégagent les bouilles Stalistique. —— 1937. —— 1” fasc. —— des gaz contenant Go à J. 3'23î5—37. 75 p. 100 d’hydrogène, 9 et