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30 UGNITIFÈRES. BASSINS HOUÏLLERS ET Cette bouille s’est déposée près de la foret, puisque, après {toit}, COMBUSTIBLES SOLlDES. houiller l’épisode même du dépôt houiller. la forêt s’étendait à avant (mur), et parfois En outre, si l’on connaît des charbons de spores maigres, ce qu’on tion postbouillere, on ne connaît aucun échantillon de charbon l’emplacement lieus arrivons à une notion dûs arrête les courants : la iorét, sa. d’équilibre présence, par aux arrivées d’ea un continenudes; les dépéts nénéraur se font donc dans la partie externe de cette forêt; J rJ marias pleine couche}; 31 n suer C3.p: ('4‘ c limite interne de forêt remonte J :usou a italien tien minérale autorise une il a retour silensif durable. courants reg augmentent, j; ae la lorét, s’ils duranuent, il faut (s‘associent z; :égrcsaron. .' la iorét luit devant la transgression revient avec la ce dernier. cas régression dans la partie extérieure assécirée meurt bientét, l’écran forestier freine moins les courants, la zone en a 3-. . L A -r p s - - .- - ‘ ,,_ a, . les, a . de fermentation r’iinsi 1° 2° végétale recule, donc, la forêt Épaisseur Solde d’eau est suivie de la localisée convenable; d’après végétation propice, tendance vers l’équilibre venan ("î- (—3 C0 L’a(Ü ,. . ou ’à'l‘ H (03' 5.1. ’"Ü W I m i0 C.“ (a ne U’Î 1.4 ('u' Ù lorsqu’un équilibre près stable est réalisé. La iorét bordière limite les courants, le bassin très les calme, est microscopiques débris végétaux peuvent se déposer. Puisque les courants énergiques pour transporter des particules minérales jusqu’à l’orée interne de la forêt, ils ne laissent pas les petits débris végétaux se déposer dans la forêt même (les gros éléments, qui restent sur place, ne tardent pas à fermenter et à se détruire; l’absence de char— bon dans les schistes de type sol de végétation est significative à cet Les égard). débris microscopiques subissent alors un classement, et, dans le sens du courant, se dé- posent successivement les débris ligneux, les cuticules, puis les spores (ces dernières subissant probablement un transport éolien); on a bien, du bord au centre, des charbons ligneux, puis de cutine, les cannel—coals et bogheads dans les régions plus profondes convenant au plancton. Ceci tient au sens des courants, qui, dans un bassin ample et calme, vont vers le point le {plus profond, en composante transversale (et vers les débouchés du bassin, en composante longitu- dinale}. La différenciation des teneurs en matières pré- se terminer sa se former très l’époque men-1e. rapidement et, saut métamorphisme ultérieur, volatiles, abstraction faite de l’évolution postbouil» 1ère, peut alors tenir à deux causes : ou une prédestination, d’après la (spores, cuticules, débris ägneux, gelée fondamentale). nature des constituants Ou une oxydation plus ou moins ménagés suivant l’épaisseur de la pellicule d’eau. La première bjfpothèse a pour elle le lait la forêt revient souvent après l’épisode bouiller, que donc que d’eau du bassin doit rester faible et a profondeur peu près uniforme. D’ailleurs id. Euparque a constaté un amaigrissement local dans une couche de la Serre, ou les débris lignées: étaient en quantité anormale. n— Lo toit est en continuité p-sriaite avec la couche de houille. Il se contente la üsarde remarquable stratification de cette couche; d’être plus ricbe en matières minérales, -nais La raré' action des sédiments vé géta‘or, la possibilité pour les courants de transporter des sédiments minéraux. impliquent la progressive dispari’. on de la foret, ou son émigration vers des régions lointaines. Étant donnée l’épaisseur ,parfois considérable, de ces sédiments du toit, on est conduit à penser que la forêt périssait par immersion, peut—être assez brutalement. On trouve parfois des troncs dans le toit; certains ont leurs racines coupées ras, ou sont racines en l’air; ils viennent sans doute, ainsi que les branches avant laissé leurs empreintes, du fiottag‘e ' des débris de la forêt. Parfois aussi, à peu assez soit, la bouille 3° Forteresse du toit“. mentation, peut-être); la forêt s’établit largement sur le bassin; elle ne tarde pas à émigrer aux bords, pour les raisons déjà indiquées (il est probable qu’il p a alors début de transgression, la forêt arrêtant la sédimentation, et la subsidence alors ce se jouant seule). Voyons qui passe, sont la : conditionne le volume et l’étendue des (leur sédimentations, véeétale m t minérale, qî' ‘2'“ à leur item“: conditionnent sa localisation. Partant de cette notion de «la forêt enveloppe des couches de bouilles la Bertrand}, [Paul formation de la bouille s’explique comme suit : L’épisode houilier commence par une régression (la subsidence ne compensant plusla sédi- résiduels en l’évo...ution Q4 (Ü cas évolu- etc. Quoiqu’il forêt}. l‘a conditions suivantes gras. En tous une joue pour le fusain, comme nous l’avons déjà dit. dans l’état de la actuel il semble Cependant, question, prudent d’admettre que ces deux raisons jouent simultanément. En tous cas, dans les deux cas, les lignes isoanthracitiques coïncident en gros avec les lignes de niveau du bassin. C’est bien ce que l’on a constaté pour le bassin du Nord. La présence de courants littoraux, ou violents, modifie le classement et les conditions d’oxydation, d’où déformation. des et isoantbracitiques possibilités d’irrégularités. Enfin ces courants expliquent le latéral de la bouille a des lentilles stériu passage fréquent c. 7 peut attribuer à ligneux destination l’intérieur, les dépôts deviennent presque exclusivement vég'taur; le milieu devient {le l- -'l en fermentation, li a” n"v impropre à la végétation {milan Fatig- jcîïl'r'iîîä végétal antiseptique. vers 31 _ troncs sont nettement place, enracinés dans les premières strates du toit, en disposés quinconce [Paul Bertrand]. Ils correspondent au retour offensif de la forêt dû à une augmentation de violence des courants (par exemple par suite du soulèvement des géanticlinaux bordiers); d’après l’idée de cla forêt enveloppe de la couche de bouilles, il suffisait que la pro ces fondeur d’eau soit convenable. En tous cas, d’après ce que nous en ' dit début du cela n’implique nulle— ment une régression, et, au contraire, la montée anticlinale est connexe à la subsidence plus brutale qui terminera par transgression l’épisode houiiler. De tels retours offensifs de la forêt sont visibles également dans beaucoup de nerfs stériles des couches de bouille. M. Paul Bertrand pense que des arbres ont pu s’enraciner dans la houille même; certains échantillons de cannelé coals montrent en efi’et des stigmarias en place; pour la bouille, cela serait plus difficile à mettre en évidence, mais, une étude soignée de certains lambeaux de vitraiu le montrerait sans doute avons au paragraphe 2, (Legraye). 11° Conclusion. Ainsi l’évolution orogénique correspond en gros à une montée d’une part, à une subsidence géocynclinale d’autre part; l’épaisseur des sédiments, -- géanticlinale en moyenne, un niveau compense exacte-ment cette subsidence, puisque chaque épisode bouille}? comporte d’eau voisin du du bassin, ce niveau d’eau étant, dans un bassin paralique, toujours voisin du niveau live de ruer. A. ceci se superposent des mouvements fins : chaque épisode boulier débute par une régression sans pouvant que cela nous soit tangible, jusqu’à i’émersion. Le dépôt de la bouille correspond une stagnation du mouvement, ou, au plus, a une transgres—