Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1937) [Image 72]

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32 cassure HourcLsns cr sien UGNITIFÈRES. lente; enfin une chute plus brutale termine l’épisode; toit d’une veine, indiquent un effondrement maximum. au COMBUSTIBLES SOLIDES. les niveaux marins, situés toujours dans certains w * . .. m‘y“. - ’ ils nrésentent des bassins bouillons limuiques, petits caractères un peu différents. é l’extrême (voir Commentrg, chap. ç, C), les couches sont très irré— de et de na— avec stratification entrecroisée. Les bancs varient très gulières, rapidement puissance ture, les murs de végétation sont absents, toit et mur ne se différencient pas et passent gradu elle— ment à la couche. Les troncs se trouvent dans les poudingues, avec toutes les orientations, entraînés sans doute se aisément. des débâcles torrentielles. Les idées de M. généralisent par Duparque Ces bassins ayant des bords très escarpée, les courants y étaient très violents, et bien qu’ils fussent freinée par les forêts bordières, ils transportaient assez. loin de ces forêts les sédiments végétaux. Des débâcles arrachaient parfois les forêts. Dans nombre de bassins, on trouve très localement des sols de végétation, mais les arbres en ne sont on le dans les roches stériles suivre place fréquents que grossières (parfois peut passage des poudingues aux grès, puis aux schistes et à la houille). On voit bien que dans ces bassins la théorie s’applique, mais, avec dépôt de la bouille plus loin de la forêt que dans les grands bassins calmes. ll paraliques. donc existe dans l’allochtonie des La subsidence n’y qu’une question degrés dépôts. les mémés motifs dans les bassins. toujours, pour que grands Pour les bouilles triasiques et jurassiques, la structure est la même que celle de la houille. Un trouve également des racines en seulement dans les La formation en'caissantes. argiles place, doit être analogue à celle des bouilles carbonifères. Dans les bassins lignitifères des au des horizontaux troncs récurrences, on ne trouve jamais de sols de végétation, parfois dans le lignite sont formés de toit, des empreintes le plantes dans le stérile. Des lits compi' débris de feuilles ou de brindilles. Il faut donc admettre une formation purement allocbtono, dans Par contre, dans certains bassins, et particulièrement pour cous comportant du brun terreux, il n’y a pas eu de subsidence, la couche est unique. (le sont «les formations :‘î’estuaires de petits lacs, toujours On. v trouve des troncs disposés horizontalement dans le La l’orét n était gu L1 1- re lign’te. éloignée, ou allochtones. " 3 . J sommet de la couche sans HOUILLES. — Nous les idées actuelles sur la l’or- que de vue point géologique, conduisent avons vu Appalacbes voit le passage latéral de liguites picit’ormes à 1 7 p. 1 oo d’eau, aus bouilles et anthra- cites lorsque l’on va des régions calmes aux régions tectoniquement bouleversées que l’on ne connaît que des anthracites dans toute l’étendue du bouiller Alpin dans de que, beaucoup bas- sins, la teneur moyenne en M. Î". décroît lors que l’on s’enfonce verticalement (loi de Hilt) que les charbons les plus anciens sont en moyenne les plus maigres; lors que l’on considère l’ensemble des bassins français, les variétés de lignites les moins évoluées sont localisées dans les terrains les plus — — Go des charbons est très mal élucidé. «métamorphisme la pression? M. Legraye S’agit-il de l’action de la température et de a montré expérimentalement qu’une augmentation de ces facteurs dans certaines la dans d’autres la rendre conditions, bouille, amaigrir peut, plus grasse. Par ailleurs, dans le bassin du Nord et du Pas—de—Calais, tous les caractères litbologiques et d’une houille se conservent aux les laminés et les Le chimiques points plus dynamo— plus broyés. n’a ni élévation de ni métamorphisme agi, par température (zones broyées), par pression (zones Peut—être est-ce l’évolution a été lente. orogénique L’amaigrissement calmes]. parce que trop des bouilles en profondeur est souvent indéniable (2,5 p. 100 par 100 mètres en Campine, r 1 oo en dans les bassins Mais il existe ou l’ellet est exac— bassins p. moyenne français). plusieurs a ' tement inverse. Il n’en reste pas moins que les effets signalés sont bien nets. Dans certains cas, lorsqu’un début de métamorphisme suit de près le dépôt des couches, on peut penser que les modifications de composition chimique des épontes changent la composition du milieu où se fait la houillifi— de des bassins de subsidence. au récents. \ a place enracinés — ‘ Pour les en mation des charbons, tant au point de vue chimique qu’au à ceci : la transformation des sédiments végétaux en combustibles fossiles suit de prés le dépôt des couches du toit, il y a prédestination de ces sédiments à telle ou telle catégorie de charbon suivant la nature des débris végétaux et la nature chimique des terrains encaissents. Ceci n’exclut pas la notion de ‘anslormation ultérieure. C’est ainsi que le bassin crétacé des coa Lancasbire, etc, confirme ces idées. de calcaire du toit de la couche. Les végémur de la couc’ e ont été enrobés dans ce cale-4 re, ce a arrêté leur transformation en houille. L’examen des cool—balle du Lancesbire montre une pu— qui Bob rée végétale, avec parfois morceaux de bois d’une certaine taille (futur fusain . contre de on voit tantôt une accumulation de débris, tantôt gigue, par 5- tourbe C’es- tochtones disposés comme dans une (structure entrelacéels. de bassins trouve des troncs bien 5. Tamsronnarloivs oméarsnnss ’ place. il s’agit là on limite, le lignite peut être formé d’un entassement de bois transportés. l1gnite. A rapprocher de ces modes de formation ceux des tourbes : il existe des tourbes venant de herbacées dans des marais; d’autres (tourbières viennent de la entrelacées, plantes littorales}, destruction sur place des forêts. Enfin il existe des amas de bois flottés. sur. Divans rasoirs nommons. dans le a Hostens A la de ä’Dans le bassin du Nord, la houille est en partie de formation allocbtone, car la théorie de Buparque n’exclut nullement une formation sur place, dans les parties de la forêt ou les courants sont négligeables, et même, en général, du cété de la sont les cizarbons sont gras, plus forêt situé vers l’intérieur de la dépression. l’ins- probabilités d’aiioclitonie. En particulier cannelwcosds et bogbeads le sont certainement. L’étude des cool-balle, masses calcaires incluses en pleine concile, et que l’on trouve en Beigique, Il. Exrsnsms cas : 3 3 . y cation, et que le processus chimique varie. Par contre, une action métamorphique directe s’impose, par exemple dans le comme nous le verrons Ici a été tout violente, alpins. l’orogénèse particulièrement cas de M. 3. des intrusions au De même, les couches de bouilles sont fréquemment anthracitisées au voisinage de dioritine dans le Massif Central. L’amaigrissement en profondeur des couches des bassins chapitre peut 1 souvent Legraye Gampine). métamorphisme profond (études Le fait, déjà cité, que l’on connaît des bouilles de cutine maigres, mais pas de houâles ligneuses d’une ultérieur de est un en faveur de la part, l’amaigrissement grasses, argument prédestination être attribuée à d’autre un début de part. Le mécanisme de l’évolution est encore en mystérieux. En résumé, il ne faut négliger aucun des trois facteurs de la formation des combustibles solides : la prédestination, l’évolution immédiate et l’évolution ultérieure. Mines. — Statistique. — 1937. —— 1‘" fasc. — .l. 37815—3T. 10