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citrin Ir; en mettant un excès de base avec l'acide oxi-; géné ,. ou en précipitant les sels oxigénés par la potasse, ou enfin en mettant en contact les hydroethlorates oxigénés avec l'oxide d'argent.
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Nouvelles observations sur les acides et les oxides oxigénés ; par J. L. Thenard. ( Annales de Chimie, tome IX, p. 51-94.) M. Thenard est parvenu à obtenir, par la première méthode qu'il a imaginée, de l'acide hy-
drocblorique oxigéné composé de Volumes d'oxigène sur ï volume d'acide hydrochlorique. En mettant cet acide oxigéné en contact avec du sulfate d'argent, il se forme à l'instant du chlorure d'argent et de l'acide sulfurique oxi.géné ; en séparant celui-ci par le filtre et y ajoulant-de l'acide hydrochlorique , mais en moindre
quantité que n'en contient l'acide hydrochlorique oxig,éné dont on s'est seiwi , et mettant ensuite dans le mélange assez de baryte seulement
pour précipiter l'acide sulfurique, on obtient de l'acide hyd rochlorique plus oxigéné que le pre-
mier. En répétant cette opération plusieurs fois sur le même acide, on parvient à avoir de l'acide hydrochlorique oxigéné qui contient en volume près de seize fois autant d'oxigène que d'acide hydrochlorique. La chaleur de l'ébullition ne dégage pas coinpiétement l'oxigène de ces acides. L'oxide d'argent en dégage l'oxigène avec effervescence, et il se forme un chlorure violet. L'oxide d'or produit le même effet et se réduit complétement. Les acides nitrique, sulfurique et phosphorique oxigénés réduisent partiellement l'oxide
EXTRAITS DE SOURNAUX.
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d'argent, en donnant lieu à une vive effervescence.
L'argent métallique très-divisé, le fer, le
zinc, le cuivre, le bismuth, le plomb et le platine, plongés dans une dissolution de nitrate ou d'hydrochlorate de potasse oxigénés, en dégagent
tout l'oxig,ène; le fer et le cuivre s'oxident, les autres métaux ne s'oxident pas.. Les peroxides de manganèse et de plomb dégagent aussi l'oxigène des nitrates et des hydrochlorates de potasse oxigénée , sans s'altérer ni se dissoudre. L'acide nitrique oxigéné dissout les peroxides de manganèse et de plomb avec grand dégagement de gaz oxigène. Les sulfates, phosphates et fluates alkalins oxi-
génés présentent à-peu-près les mêmes phénomènes. En dissolvant les oxides de zinc, de cuivre et de nickel dans de l'acide hydrochlorique oxigéné
trois à quatre fois, en décomposant l'hydro-
chlorate oxigéné par de la potasse ou de la soude employée sans excès, on parvient à suroxigéner les oxides qui se précipitent à l'état d'hydrate. L'hydrate d'oxide de zinc suroxigéné est jaunâtre, celui de cuivre vert olive, et celui de nickel d'un vert pomme sale peu foncé. Ces hydrates se décomposent presque conaplétement en les faisant bouillir dans l'eau.
Observations sur l'injlueTzce de l'eau dans la formation des acides oxigénés; par M. Thenard. (Annales de Chimie, tome IX, p. 314.) L'eau ne peut pas être oxigénée par l'acide h3rdrochlorique oxigéné et l'oxide d'argent. A Fins-