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tant oit l'on met ces subStances en contact, le gaz
oxigène se dégage; mais M. Thenard est parvenu à faire absorber à l'eau plus de six fois son volume de gaz oxigène en saturant rapidement l'acide sulfurique oxigène par de l'eau de baryte. L'eau oxigénée jouit de propriétés particuculières remarquables. Placée dans le vide, elle n'abandonne pas l'oxigène qu'elle contient : elle
se concentre et finit par se vaporiser. Plongée dans un mélange frigorifique, elle se congèle sans subir d'altération, tandis qu'elle perd tout son oxigène par une chaleur de too°. Les acides, le sucre, plusieurs substances végétales et animales tendent à unir plus inti-
mement l'oxigène avec l'eau. L'oxide d'argent , l'argent, les métaux, les sulfures et les oxides métalliques, le charbon, etc., tendent au contraire à l'en séparer -immédiatement; ce qui porte de plus en plus à faire voir,, dit M. The-
nard, que ces phénomènes dépendent de l'é-
lectricité. Les oxides métalliques, en dégageant l'oxigène de l'eau, abandonnent en même temps le leur ; les métaux ne s'oxident pas. Nouvelles recherches sur l'eau oxi;;Ténée ;par M. Thenard. (Annales de Chimie, tome 1X3
P. 44i.)
En plaçant sous le récipient de la machine pneumatique au-dessus d'une capsule presque pleine d'acide sulfurique 1200 parties d'eau qui renfermaient trois fois et demi leur volume d'oxigène , elles se sont promptement congelées et se sont réduites en quelques jours à 5o parties. L'eau
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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dès-lors, au lieu de 3 p, d'oxigene, en contenait
41. Cette eau est insipide, inodore, sans couleur, sans action sur le tournesol; elle se congèle et se vaporise dans le vide sans se décomposer. La chaleur de l'ébullition en dégage pres-
que tout l'oxigène. Une multitude de corps,
que M. Thenard a indiqués dans sa notice précédente, la décomposent ; mais ce qui est fort remarquable, c'est que le dégagement de gaz, loin de produire du froid, est toujours accom7 pagné d'une élévation très-sensible de tempéra-
ture. M. Thenard annonce qu'il possède mainte-
nant une liqueur acide qui contient 125 fois son
volume d'oxigène et qu'elle continue d'en absorber avec la même facilité. Ohservations sur l'action mutuelle des sels; par M. Longchamp. ( Annales de Chimie, 1. IX,
P. 5. )
M. Vauquelin a fait voir (Annales de Chimie, tX1-11, p. 86) que le chlorure-de sodium précipite en partie de leurs dissolutions les sulfates de potasse, de soude, d'ammoniaque, de magnésie, les nitrates de soude et de magnésie,
les chlorures de potassium et de barium , et Phydrochlordte d'ammoniaque, et qu'alors la .
température S'élève de quelques degrés Que le chlorure de sodium né précipite pas de leurs dissolutions les' sulfates de chaux et d'alu-
mine, les nitrates de baryte et de potasse, et
qu'en s'y dissolvant il fait baisser un peu la tem-
pérature; Que le chlorure de sodium ne se dissout pas dans les dissolutions de nitrate de chaux et de