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MINÉRAUX DU BRÉSIL.
fussent arrivées à Rio-Janeiro. Il paraît qu'elles ne lui sont pas parvenues avant son départ pour une nouvelle tournée. Il a néanmoins expédié
à M. le directeur général une suite de petits échantillons qu'il avait pu rapporter avec lui. On peut les partager en deux classes, les espèces minérales et les roches. On doit distinguer sur-tout : 10. des cristaux de titane oxidé qui sont à la vérité assez petits,
mais d'une netteté de cristallisation extrêmement rare dans cette substance, et dont plusieurs sont transparens : quelques-uns présentent une
MINÉRAUX DU BRÉSIL.
'accompagnées que d'un catalogne
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très-succinct, nous ne pouvons en donner qu'une faible idée. Le plus grand nombre appartient terrains de transition du district de Sabara etaux à /a chaîne ferrifère et aurifère qui en fait partie, sur laquelle on a déjà établi quelques usines à fer. On y voit une roche schisteuse dans laquelle le mica est remplacé par des paillettes de fer oligiste. Les Mémoires géologiques que M. de Monlevacle prépare sur cette contrée, seront d'un très-grand intérêt.
nouvelle espèce de groupement régulier trèsintéressante ; 2°. de l'or natif cristallisé en cubes et en octaèdres ; 3°. de l'or disséminé sur du fer
oxidule ; 4°. du plomb chromaté en cristaux
assez nets ; 5° plusieurs variétés de fer oligiste, dont une sur-tout très-remarquable par sa cassure conchoïde lisse et éclatante ; de l'antimoine natif; un beau cristal bien conservé_ de topaze blanche ; 8°. des quarz roses, violets, jaunes, etc.; d'autres mélangés de titane oxidé aciculaire, etc. Ces minéraux proviennent principalement des districts de Sabara et de Villarica. line s'y trouve, comme on le voit, ni cymophanes , ni enclase , M. de Monlevade n'ayant pas encore visité les dis-
tricts de Cerro-do-Frio et de Minas Novasdont il paraît que ces pierres rares proviennent. Nous n'entrerons pas dans de plus grands détails sur ces minéraux dont plusieurs mérite-
raient une description étendue, sachant que M. de Monlevade se propose de s'en occuper à son
retour, qui probablement aura lieu cette année.
Quant aux roches, comme elles n'étaient
_Extrait d'une lettre du Grandin, ingénieur au Corps royal des Mines,
a été envoyé au Sénégal, en 1818 ,pour remplacer M. les rédacteurs des Annales ont fait connaître Brédif, dont les travaux et la fin prématurée. Dans une lettre que M. Grandin a adressée à M. teur général des Ponts-et- Chaussées et des IVEnesle direc, le 28 novembre 1818, il lui fait part du résultat de ses premières courses dans l'île Saint-Louis et sur les bords du Sénégal. Nous croyons devoir extraire de cette lettre les deux indications suivantes ir Dans file Saint- Louis, je n'ai, trouvé en place que du sable, dont quelques parties m'ont paru, par l'effet du lavage, devoir contenir du fer oxidulé, du fer non sensible au barreau aimanté, du corindon, duoxidé noir, zircon, de la topaze, du péridot et du quarz hyalin, le mens très-petits. L'ordre dans lequel je cite tout en fragces substances est celui de leur densité respective, qui m'a été
indiqué par le lavage..... » Les écailles d'huîtres , avec lesquelles on fait de la chaux dans ce pays, se trouvent, en forme de bancs, sur la rive » gauche du Sénegal, à 2 .miriamètres au-dessus de file SaintLouis, et nulle pari, au Sénégal comme dans -pécheurs tiè- trouirent d'huîtres vivantes.... ses environs,