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CARBONISATIOX
ML les commissaires de la chambre de commerce de Reims et de l'un des adjoints de la même ville : les procès-verbaux qui sont au-
jourd'hui déposés aux archives de la municipalité renferment le détail de ces expériences qui constatent l'emploi qu'on peut faire dans le commerce et dans les arts du charbon de tourbe , comme- aussi de la liqueur et du goudron qui résultent dela même opération. L'objet de ce mémoire est de présenter, avec toute la-brièveté dont il peut être susceptible, les méthodes d'exécution qui doivent garantir le succès du charbonnage de la tourbe, et en même temps un extrait desprocès-verbaux relatifs à l'usage qu'on peut faire du charbon de tourbe, ainsi qu'a celui des principaux produits accessoires. PREMIÈRE PARTIE. Le fourneau d'essai dont je me suis servi et dont le plan avec les coupes ou projections ont' été remis 4 la chambre de commerce, a été construit dans le dessein de parvenir à une distillation complète de la tourbe, avec le moins de frais possibles, et en recueillant tous les produits solides, liquides et même gazeux que peut fournir cette opération. Cet appareil consiste en une masse cylindrique. composée de trois compartimens distincts ; celui intérieur est destiné à. recevoir une cornue ou vaisseau distillatoire en tôle ; deuxième offre un vide pratiqué entre deux massifs de briques à l'aide duquel le calorique se propage dans toute la hauteur du fourneau; le troisième enfin, présente ..un revêtissement
.1)E LA TOURBE.'
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en briques, enVeloppé à l'extérieur par un mur en pierres. Le cylindre intérieur a un diamètre de..o-,63, sur une élévation de om.,9o; en sorte que la cor-
- nue qu'il renferme peut 'contenir on" 28o de tourbe jusqu'au couvercle en tôle qui le lbouche hermétiquement ; le plancher en briques de ce cylindre est supporté par des barreaux en fer disposés en croix , et qui se terminent au-dehors du revêtissement par un oeil servant à assujettir solidement quatre montans en fer qui s'appuient deux à deux contre les parois du fourneau, vers chacune des deux portes destinées à la.manoeuvre : deux autres montans sont placés de la même manière dans une direction perpendiculaire à celle des quatre premiers.; ils servent également à retenir un gros barreau de fer qui supporte le plancher en briques ; une même
disposition sert à retenir les barres horizontales qui surmontent l'appareil presque au ni-
veau du couvercle. Ces armures, dont l'épaisseur est de orm,o27, donnent au fourneau une solidité suffisante pour résister à l'action du feu ; elles sont assujetties. dans la partie inférieure, au moyen d'un petit massif en pierres qui se lie avec celui des fondations que traversent deux canaux en croix servant à l'évaporation. Ces, canaux. sont recouverts en briques à la hauteur du sol du cendrier qui occupe toute la capacité intérieure du fourneau. La grille est placée à om.,4i au-dessus du cendrier : elle est composée de barreaux dont l'épaisseur est .de om-,o4, et qui sont espacés les uns
des autres de om-,o27 pour donner un libre pas-