Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 92]

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DE LA TourdIÈ. CARBONISATION

sage aux cendres résultant de la combustion la flamme du foyer circule dans tout le pourtour du fourneau, à l'aide des vides ou canaux qui existent entre la portion qui renferme le vaisseau distillatoire , et la face intérieure du mur en briques qui s'appuie contre le revêtissement extérieur. Ces canaux, dont la largeur est de or' , sont divisés dans le sens de là hauteur de, pareil -en trois compartimens égaux, et recouverts chacun par une assise horizontale en briques , qui n'offre d'interruption que dans les parties où la flamme, après avoir enveloppé le fourneau doit s'élever à un niveau supérieur, pour propager successivement le calorique jus-

qu'à l'endroit où elle communique avec

Je me bornerai à faire observer qu'on doit luter hermétiquement les jointures des tuyaux distillatoires en terre cuite, qui communiquent, d'un côté, avec la tourbe elle-même que renferme la cornue en tôle, et de l'autre, avec une caisse en bois remplie d'eau et servant de réfrigérant aux vapeurs ; celles-ci continuent leur route en passant à travers d'autres tuyaux qui viennent aboutir à une deuxième caisse où arrivent la liqueur et les gaz_ non dissolvables qui l'accompagnent : le lut dont je me suis servi pour ces tuyaux était composé d'huile de lin cuite mêlée avec une farine de tuile battue. Cet appareil étant ainsi disposé j'ai dû entretenir , pendant quelques jours , un feu gra-

.

le

tuyau de la cheminée.

La manoeuvre de ce fourneau s'exécute à l'aide de deux portes , dom l'une sert à fermer /a grille sur laquelle on charge le combustible; vis-à-vis cette porte et immédiatement au-dessous du point servant à- l'échappement de la flamme dans l'orifice de la cheminée, est pratiquée la deuxième porte par laquelle on opère le déchargement, lorsque le charbon est entièrement refroidi ; cette porte doit rester fermée hermétiquement pendant toute la durée de l'opération, et c'est pour cette raison qu'elle est placée au niveau du pourtour intérieur du mur de i.evètissement tandis qu'il en existe une

autre dehors qui est construite en briques po-

sées de champ dans un châssis en fer et garni de petites bandes servant à les maintenir. Je n'indique ici que les principales dimensions du fourneau (l'essai dont on pourra d'ailleurs

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consulter les plans, élévations et coupes qui doivent servir à l'intelligence de toutes les parties de l'appareil. (Voye z la Planche III.)

dué pour absorber l'humidité du fourneau ; puis, j'ai rempli la capacité intérieure de la

cornue, en y plaçant la tourbe de champ et par cercles concentriques , de manière à laisser le moins de vide possible entre chaque motte et jusqu'au niveau du couvercle ; dont les bords, pénétraient dans l'intérieur du fourneau ; j'ai dû ensuite enduire ceux-ci au-dehors, avec un lit d'argile légèrement humectée, et recouvrir

d'une couche peu épaisse de terre la partie de la surface supérieure de l'appareil, composée d'une double assise en brique. -

C'est alors que j'ai chargé la grille d'un peu de menu bois, en y ajoutant de la tourbe mousseuse, dont j'ai augmenté progressivement la dose, en ayant soin de ménager le feu jusqu'à ce que les premières vapeurs- soient parvenues à la