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DU MONT-DORE;
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BRicHE SILICEUSE
doute pas que le gîte du sous-sulfate d'alumine et de potasse ne soit contenu dans cette région; il pense d'ailleurs qu'à l'aide de moyens fort simples, qu'il n'avait pas à sa disposition, on pourra, quand on voudra, pénétrer dans Cette
partie du ravin. Il appuie cette présomption sur ce que les bergers savent s'y introduire pour y recueillir une pépérite rouge ( ou tuf de cette couleur), à l'aide de laquelle ils marquent leurs troupeaux et colorent la croûte de leurs fromages. C'est même à cette récolte que le ravin doit son nom; car la pierre dont il s'agit porte le nom de Craie dans ces montagnes.
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découvrir d'après les échantillons qui ont été
essayés. Ceux-ci provenaient de blocs cassés bien au hasard, et que l'abondance de la silice avait peut-être préservés de la décomposition. L'es-
poir de rencontrer un minerai plus riche ne
serait donc pas déplacé, et en effet j'ai retrouvé dans des suites de roches cassées sur les bords de la Dordogne, des échantillons d'un porphyre
alumineux semblable à celui qui touche les
-veines les plus pures du minerai de ta Tolfa, et offrant également dans sa pâté quelques parcelles pyriteuses disséminées. La pureté. du minerai qu'on devra rencontrer en place est un-autre point un peu moins pro-
Si, comme on n'en peut douter, la brèche alumineuse est le produit de l'action exercée par les vapeurs acido-sulfureuses qui ont autrefois percé les bases septentrionales du Puy
blématique. La petite quantité de fer que j'ai
de Sancy, il semble que l'abondance et la durée de ces vapeurs ont dû être en rapport avec l'é-
ployant toutefois le procédé de la Tolfa , pro cédé dont l'application exige peu de science dont les résultats sont nécessairement homogènes et de qualité invariable, et qui, par le , le lessivage à chaud et la surabondance de l'alumine, continuellement en présence ex-
tendue et l'épaisseur du vaste système volcanique environnant. Ou doit croire qu'elles ont attaqué et dénaturé les parois d'un grand nombre de crevasses, ou tout au moins de quelque fente fort considérable ; en un mot, les conditions de
la solfatare éteinte du vallon de la Craie doivent être analogues à celles qui caractérisent les mines de la Tolfa et de Montione. Les époques
de formation se rapprochent beaucoup. La seule différence qu'on puisse assigner dès à présent,
c'est qu'à Montione et à la Tolfa les vapeurs
acides n'ont agi que sur d'anciens courans feldspathiques, tandis que au Mont-Dore elles ont traversé des déjections feldspathiques et pyroxé-
niques de toutes formes. Je ferai remarquer ne faudrait pas toutà-fait préj uger la qualite du minerai qu'on pourra
reconnue, en la supposant constante, ce qui paraît peu probable, n'empêcherait pas d'obtenir
de l'alun d'une qualité supérieure, en em-
clut sans frais le sulfate, de fer, ou du moins n'en laisse subsister que des quantités infini-
ment petites, et que MM. Thénard et Roard ont évaluées moindres qu'un Je ne parlerai point des facilités qu'on trouverait dans les circonstances locales pour mener des ouvrages. d'extraction en galeries, pour se débarrasser des déblais au moyen du torrent, pour .établir économiquement une "Usine alimentée par des eaux, vives très-abondantes pour obtenir la main-d oeuvre et le combustible ia bas prix , etpôur transporter les produits