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rieurs; qu'au rapport de MM. Thénard et Roard (t), il s'en fabrique beaucoup et même
de très-beau. Cela se concevra de reste, si nous ajoutons qu'on ne provient à écouler convena-
blement les produits vraiment supérieurs de quelques-uns de nos établissemens, qu'a l'aide de cette imitation. Mais les importations du véritable alun de Rome n'en éprouvent aucun ralentissement. Les quantités importées dont l'Administration des Douanes a eu connaissance pour
1816 et 18 z , s'élèvent, année moyenne, à 246,466 kilogrammes, c'est- à-dire à-peu -près ,:à la moitié de la quantité qui se fabrique annuellement à la Tolfa. Le droit d'entrée ne parait
point un obstacle, quoiqu'il soit considérable ;
en effet il monte en principal à 20 ou 22 fr. par quintal métrique, suivant que le vaisseau est
français ou étranger (2).
(i) Annales de Chimie et de Physique, juillet 1806-, tome XLIX, p.71. (2) Pendant les mêmes années, on a importé, année commune, 538,657 kilogrammes d'aluns de moindres qualités, payant à l'entrée de 15 fr. à 16 fr. Soc. par quintal métrique. Ors a exporté, année moyenne, 46,965 kilogrammes des mêmes aluns. 1! est en Outre sorti une très-petite quantité d'alun de Rome en 1817, celle de 2,595 kilogrammes. En somme l'exportation a été très-faible, et l'importation s'est élevée chaque année à 785,105 kilogrammes de toutes qualités. On ne peut nullement comparer ces documens avec ceux recueillis par l'Administration des Douanes, antérieurement S 18 r4.. Alors le territoire français embrassait non-seulement la. Belgique et le pays de Saarbruck , ois il se fabràque beaucoup d'alun, mais encore les États Romains; en outre le blocus continental avait détourné le commerce de ses routes
naturelles. Cependant nous croyons devoir rapporter les données suivantes : en 1807, époque oh les États Romains n'étaient point encore réunis, les importations ont été de 736,645 kilogrammes, et les exportations de 515,124 kilo-
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On peut compter sur l'exactitude de ces do-
Cumens ;
elle me laisse le regret de n'avoir
rien d'aussi positif à exposer relativement à la question de savoir si la. brèche du Mont-Dore constitue .un gîte exploitable. Je (lois me borner à rapporter: différentes probabilités que je crois pouv,.,iredéduire , et des observations que j'ai anciennement faites sur le terrain, et d'une reconnaisanee que, Inal:gré le mauvais état de sa santé, M. -Ramond a exécutée, à ma prière, pendaet sou voyage aux bains du Mont-Dore.
Les blocs et les fragmens de la brèche viennent. incontestablement du vallon de la Craie au pied du Puy de Sancy ; ce vallon très-étroit, .très-profond , bordé d'escarpemens à pic, est d'un accès difficile. Les eaux de la Dore s'y précipitent en cascades, formant plusieurs étages séparés et qui paraissent sans ,communicalion -praticable. M. Ramond n'a pu pénétrer que sur les premiers plans ; il s'est assuré que la partie inférieure du vallon est, composée d'alloïte (ou tuf
blanc), sur laquelle reposent deux assises de
trachite ( ou lave feldspathique porphyriqu e ) ; nous savons d'ailleurs que la Partie supérieure est entaillée dans deux immenses assises de brèche, l'une à base dé tuffaïte très-ferrugi-; neuse renfermant, .des fragmens volcaniques très-variés , l'autre à base de pépérite d'un vert grisâtre, superposée à la précédente. Mais la région moyenne, qui comprend une épaisseur d'environ 150 mètres ( ou 900 pieds), reste, à peu de chose près, inconnue. M. Ramond ne ,
grammes ; en 181s , les importations n'étaient plus que de 250,5os kilog., et les exportations montaient à 525,843 kilog. Ces années peuvent très-bien servir d'exemples pour les années réciproquement subséquentes dans les deux périodes.