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SUR LES ACIERS DE LA 73RARDIkRE:
pres aciers, et en a produit une très-marquée sur ceux qui viennent de l'étranger (1).
DE LA RICHESSE MINÉRALE.
procurer aux ouvriers qui les emploieraient une grande éco-
CONSIDÉR4'TIO2v-S sur les mines, usines et sa-
nomie de temps et de combustible. II fait des voeux, page 115, pour que des sociétés forment ces entreprises, en ayant soin d'appliquer toujours les mêmes marques sur des aciers semblables qui aient des degrés cons
lines des diljérens états , pre'sentées comparativement 10. sous le, rapport des produits
et de l'administration dans une première
tans d'aciération, comme un moyen certain d'en assurer le
division, intitzde'e : DIVISION
succès.»
CONOMIQUE;
.2°. sous le rapport de l'état actuel des mines et usines clans une seconde division intitulée:
Terre à creusets. (1) On trouve dans le XXVI°. volume du Journal des Mines, n°. 151 , juillet 1809, page 5, un rapport sur l'acier fondu soudable , et sur plusieurs autres variétés nouvelles d'a-
DIVISION TECHNIQUE ( avec un atlas in-foâo de
65 planches);
ciers qui se rapportent à celles préparées à la Bérardière. Il est
PAR A. Mo HÉRON DE VILLEFOSSE,
dit, page 19, que MM. Poncelet, de Liège, fondaient de 5o à roo kilogrammes d'acier, jusqu'à six fois de suite dans le -même creuset (sans le laisser refroidir) ; ils formaient leurs_ creusets avec des torons de terre bien pétrie, posés en spirale; mais nous ignorons d'on ils tiraient cette terre précieuse pour
Maître des requêtes, inspecteur divisionnaire au Corps royal des Mines de France , membre de l'Académie des Sciences,
chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur et de l'ordre des Guelfes (1).
les arts. M. le comte de Chaptal, frappé de la difficulté que l'on éprouvé à se procurer des terres assez réfractaires pour la fonte
de l'acier et pour les verreries, a indiqué celle de Salavas ,
EXTRAIT.
peu éloignée du pont Saint-Esprit, en en séparant avec soin les veines ocreuses qui la sillonnent. Des creusets, fabriqués avec cette terre, ont donné des résultats très-satisfaisans à la Bérar-
it.manquait encore à l'Europe savante un Traité
chère; les verreries à bouteilles, qui s'en sont servies, n'ont
complet sur l'art et sur l'administration des
pas eu besoin -de réparer leurs creusets pendant le cours d'une
mines. Les nombreux ouvrages publiés jusqu'ici
campagne, ce qu'elles n'avaient pu encore obtenir. La terre de Salavas (Ardèche), sur la rivière de ce nom, est à 10 kilomètres de Barjac (Gard), bureau de elle se transporte aisément par le Rhône, le canal royal,poste-' la Sao'ne, etc.
en Angleterre, en France, et même en Allemagne, le berceau et le modèle de l'exploitation
des mines, ne traitaient que quelques parties de cet art ; aucun auteur ne s'était d'ailleurs
G. L.
occupé, d'une manière générale, de la jurisprudence qui régit les établissemens. La France a. maintenant la gloire d'offrir ce traité complet -
(i) Se vend avec l'atlas chez Treuttel et Wurtz, libraires, rue de Bourbon, n°. 17 (Prix 170 francs ); et Londres e. 3o Solio-Square,
li