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DE LA RICHESSE
naviguent sur les galeries d'écoulement. Quoi-i
que cette circulation du minerai dans les galeries d'une mine ne s'opère pas ordinairement à l'aide de machines proprement dites, les différens moyens de l'opérer n'en doivent pas moins
être compris parmi ceux dont l'art des mines exige la description ; enfin le minerai arrivé an puits par lequel on doit l'extraire, est élevé au
jour à l'aide de machines, appelées machines d'extraction. » .
« M. de Villefosse a décrit les machines d'e'-
puisement, les moyens de ronlge ou de trans. ports intérieurs et les machines d'extraction, employés dans les mines .les plus célèbres qu'il a visitées. Nous aJlons. essayer de donner une ,idée succincte de cette partie importante de son . ouvrage. » r( Les pàmpes qui servent à l'épuisement deg
mines sont mises en mouvement ou par des roues hydrauliques , ou par des machines à vapeur, ou par des machines à colonne d'eau. C'est particulièrement dans le district des mines et usines de Clausthal au Hartz , que les roues hydrauliques sont employées comme mo-
teurs (1). »
Les planches 31 et 32 de son atlas offrent les projections horizontales et verticales du sol de ce district , et font voir comment les eaux d'un
grand nombre d'étangs, situés à différentes hauteurs, servent successivement à mettre en
(1) Il en est de mine en Saxe, en Suède et à Idria en Carniole, ainsi que l'indique l'ouvrage ;. mais il est vrai de dire pie
les exemples sont principalement tirés du Hartz , qui, à net égard, est généralement regardé comme un modde classique,
fiardaALÈ, .
j'en les machines d'épuisement employées dans 'ce canton. Il fait connaître avec beaucoup de détails l'économie de ces eaux motrices, et cette
partie de son ouvrage est une des plus instructives.
Là Manière dont le mouveineht des hydrauliques est transmis, soit aux pistons des pompes soit aux tambours des machines d'ex-traction , est représentée avec beaucoup de détails et de soin dans les planches 33 et 34. L'auteur donne successivement la construction des roues à simple et à double aubage. Ii indique le moyen dont on se sert pour tenir la tige dans là verticale, et comment on diminue le frottement ample] ce procédé donne naissance. Il décrit ensuite 'plusieurs perfeetionnemens qui ont été apportés aux varlets, aux bielles et aux assemblages de commliniCatien. Ce procédé d'épuisement à été remplacé avec avantage par les machines à_ vapeur, dans desi lieux où le prix du combustible l'a permis. Aussi, sur la plupart des mines de houille, ces nouvelles machines sont employées exclusivement comme moteurs, et permettent de donner aux travaux une profondeur qui semblait inac
Cessible jusqu'à l'époque de cette décOuVerte. Quelques figures de la planche 35 sont destinées à nous rappeler la première machine oit le principe de la vaporisation de l'eau a éte em-
ployé par S'avaiy, vers la fin du dix-septième siècle. Les planches 36 et 37 donnent la description des machines de Newcomen:, et decelleS de Watt telles qu'elles furent employées eni France pour la première fois en 1765, et telles Tome IF. 2e. /ie/,'