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iDE LA. RICHESSE
Dans ces machines, la condensation n'a pas lied
au moyen de l'eau. La vapeur, après avoir produit son effet s'échappe dans l'air.
L'auteur passe ensuite à un genre de ma-
chines beaucoup moins connues en France que celle dont il vient d'être question. Ce sont celles
qu'il appelle machines à colonne d'eau; elles ont été employées d'abord pour l'épuisement des eaux souterraines aux mines de Schemnitz en Hongrie, à celle de Zellerfeld au Hartz, et près de illarienberg en Saxe. Aujourd'hui des
sont employées en Hongrie, en Bohème, en Ca-
rinthie, en, Bavière, particulièrement remarquables dans ce dernier pays, où M. Reichenbach les a perfectionnées, et où six de ces ma-
chines élèvent les eaux salées des puits de Beichenhall, à une hauteur de plus de 5,coo.pieds,
d'où elles coulent aux salines de Rosenhein, qui en sont distantes de plus de vingt lieues
.pour y être soumises à l'évaporation, au moyen du combustible dont cette dernière contrée est encore pourvue, tandis que les environs de Rei-
chenhall et les lieux intermédiaires en sont épt isés.
.M le rapporteur donne ici une description très-détaillée des machines à colonne d'eau, et trouve qu'elles ont beaucoup d'analogie .avec les machines à vapeur. « Elles ne diffèrent l'une
de l'autre , dit-il que parce que dans l'une les pressions ,à l'action desquelles le piston est soumis, sont occasionnées par le poids d'une colonne d'eau plus. ou moins élevée, tandis que dans l'autre ces pressions sont occasionnées par la force expansive de la vapeur. On conçoit au
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'surplus que, dans la première, les soupapes d'in-
troduction et d'évacuation peuvent être mises en jeu par des régulateurs analogues à ceux qui produisent sûceessivement dans la seconde l'introduction de la vapeur , et l'injection d'eau froide qui la condense. On conçoit également que toutes les dedx peuvent s'appliquer à la production des mêmes mouvemens, et que s'il est difficille d'obtenir de la machine , à colonne d'eau la production d'un aussi grand ,effort , elle offre toujours du moins l'avantage d'une plus grande simplicité de construction que la machine à feu, et sur-tout l'avantage de n'exiger
- aucun emploi de combustible. »
« M. Héron de Vflefosse décrit les différens moyens de transport usités dans les mines du Hartz eu de la Saxe ; il résulte de la comparaison qu'il en fait, que toutes les fois que cela est possible, il est préférable de l'effectuer au moyen de chariots, ou de traîneaux appropriés, traînés par des chevaux, plutôt que de l'effectuer à bras d'hommes. Il entre dans des détails très-étendus sur les voies de roulage pratiquées dans les mines de houille de Koenigsgrule en Silésie., sur la forme et les dimensions des chariots qui y sont usités; il fait remarquer l'avantage de rendre les roues de ces chariots indépendantes les unes des autres, en leur donnant à chacune un essieu particulier , ce qui facilite leurs mouvemens dans les contours plus ou moins prononcés du chemin qu'ils doivent par»
< Mais de tous les moyens de transport , le plus économique, dans l'intérieur des mines