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SOUFFLETS
sion à-peu-près constante. --- Mais pour les saura flets (R) et (M), le diaphragme (b), lorsqu'il descend, a de plus à comprimer l'air dans la poche
inférieure A, afin de forcer les soupapes p pf à s'ouvrir malgré la pression de l'air dans le réservoir (C.); pour les machines à double effet, il doit
exister par conséquent un rapport entre le contre-poids et le poids représentant la pression de l'air en (C); il faut que ce rapport soit tel que le diaphragme, livré à lui-même, descende promptement; car la quantité d'air qui entrera dans un temps donné dépend de cette vitesse; cependant le contre-poids ne doit pas être trop pesant, parce
qu'il y aurait perte de force motrice. Le réservoir sert à deux fins : 10. à empêcher la rentrée de l'air par la buse pendant les aspirations; 2°. à régler le vent. Quel que soit le vo-
lume de cette partie du soufflet, la première condition sera toujours remplie ; mais pour la seconde, on exige ordinairement un volume d'autant plus grand pour le réservoir, que l'on veut plus approcher de l'uniformité du courant:
cependant il faut remarquer que lorsque les intervalles entre les aspirations ne sont pas con-
sidérables, alors avec une charge sur le soufflet on peut, jusqu'à un certain poi.nt , suppléer à la capacité du réservoir; car cette charge remplit l'effet dû à l'expansibilité de l'air, en maintenant une pression à-peu-près constante en (C). Or pour les soufflets M. R dont les aspirations sont dou hies, le temps d'interruption étant très-court,
on doit, par cette raison, avoir moins besoin d'un grand réservoir ; on serait encore autorisé
à le prendre plus petit, si l'on mettait sur le derrière du soufflet une charge permanente qui
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obligeât l'air du réservoir à avoir toujours au moins une pression donnée. Soupapes. - Elles ne doivent pas lever beau-
coup le nez, afin que l'air introduit ne puisse pas être repoussé dehors, lorsque le mouvement rétrograde du diaphragme commence, et pour que la pression au-dessus des soupapes ait tout son effet pour les faire retomber. Cependant , afin que l'air puisse entrer avec facilité, il faut une ouverture convenable; mais, ne pouvant étendre celle-ci dans le sens de la hauteur, il faut don-
ner plus de développement à l'entrée ; il doit donc être avantageux de faire les soupapes oblongues, c'est-à-dire plus longues que larges (1),
et de choisir le plus grand côté pour charnières. Une seule soupape semble préférable à deux plus Petites: 1°. parce que la pression de l'air sur les soupapes étant en raison de la densité du, fluide et de la surface pressée , plus celle-ci sera grande, plus l'effort exercé au-dessous par l'air atmosphérique sera considérable, quoique la surface supérieure ait aussi bien augmenté;. il
en est dans ce cas comme de celui de deux hommes d'inégale force placés aux deux bouts d'un levier a h,f1,,,,.
- Si l'on ajoute une même
longueur de part et d'autre, ce sera toujours à l'avantage de l'homme le plus fort; ainsi de plus (1) En prenant les soupapes oblongues plutôt que carrées, l'air extérieur agit à là vérité avec moins de force, puisque la
surface pressée est plus petite, mais d'un autre côté elles risquent ruoins de se voiter, et leur poids portant sur la charnière exerce une moindre résistance (la plus grande densité que puisse atteindre l'air dans les poches A. et B, est égale à celle de Pair atmosphérique, moins le poids sensible des soupapes). De là
on peut conclure que, quoique les soupapes doivent être
Qblongues, on ne doit cependant pas trop les rétrécir.