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SOUFFLETS
seul (b) est mobile ; la machine forme un système plus uni, plus solide; elle est d'ailleurs d'une construction très-simple, la surface du. cuir est moindre, le soufflet moins 'levé; laissant des rebords aux planches de recouvrement (a' ,c! ,) on peut très-aisément l'encaisser pour les forges mobiles; on n'a plus à s'occuper de le tenir au bandé quand il ne fonctionne pas. no. D'après le jeu de la machine, l'air, en entrant dans les poches A, B, au lieu d'être ballotté pour arriver jusqu'à la buse, fait moins de coudes, n'a d'équerre, ne donne point lieu point de retour d'équerre à des remous comme dans cas du soufflet (R); il suit même une direction plus rectiligne que pour les soufflets ordinaires; d'où il résulte que la machine doit moins fatiguer et exiger un moindre contre-poids; de plus, l'espace S où. l'air fait matelas (fig. 5) n'existe plus ici. L'instant pendant lequel les deux soupapes de la tête (p) et (q) seront en même temps fermées, doit être très-petit (1) : pour rendre le veut encore
plus uniforme on pourrait faire le dessus du.
réservoir (C) mobile; mais il est plus simple d'adapter aux deux parois latérales des surfaces
concaves en cuir unies l'une à l'autre par un ressort à boudin ou en spirale qui, au repos, maintiendra sans effort les surfaces dans leur concavité ; alors on conçoit que, par le jeu du soufflet, la pression de l'air dans le réservoir devenant plus grande, fera tendre le ressort, repoussera les parois, et que, par ce moyen, l'air conservera à-peu-près son degré de densité. (i) Les soupapes (p, q) peuvent avoir plus d'équarrissage que les autres (in, n).
CUIR.
Lesyria- 5 et 6 représentent le soufflet (M) dis-. posé pour être placé sur une voiture ; mais pour les forges permanentes on supprimera les planches de
recouvrement d, d, et l'on pourra même faire le réservoir plus grand, si l'on tient à avoir un vent très-uniforme. Si le soufflet (R) offre sur celui-ci quelque avantage, c'est de pouvoir être plus court seulement de quelques pouces ; car dans le soufflet (R) toute la distance que coma prend la largeur des soupapes (p p')/'g. 4) est aussi aux dépens de l'effet de la machine. Soufflet àplusiezirs vents. (Fig. 7e.) Le reservoir étant transporté sur le devant du soufflet (M), dès-lors on peut multiplier le nombre des courans par la simple disposition de la fig. 7. Les deux diaphragmes (b) (d) seuls sont mobiles, etc. On obtiendra ainsi un soufflet à 4, 6 8 courans d'air, aboutissant tous à un même réservoir (dans la fig 7 il n'y en a que 4); alors il serait possible de combinerlemouvement des diaphragmes mobiles (b) (d), de manière qu'il entrât toujours del'air dans le réservoir. Ce moyen parairait satisfaire à la question trouver une machine soufflante qui donne un vent uni-
ferme sans exiger un régulateur de grande dimension.
ARTICLE IL
Discussion sur les proportions des diverses parties d'un soufflet. Contre-poids. Celui du soufflet ordinaire étant indépendant de la pression de l'air dans le réservoir, on peut, sans augmenter le Contrepoids, Mettre une charge sur le derrière du soufflet pou r obtenir dans le réservoir une presS2