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'APERÇU GÉ0GN0SI1QUE 400 anciennes Chacune de ces '-substances domine dans un certain nombre de terrains de différentes époques et lotis les terrains où l'une d'elles est principe dominant, présentent entre eux les nombreux passages qui rendent si difficile la détermination des espèces géognostiques. J'ai donc cru .disposer les faits du même genre de la manière la plus appropriée atrbut que je voulais attei ndre, en établissant, dans les terrains primordiaux les six séries feldspathique, micacée qua rzeuse talqueuse , amphibolique et calcaire.
Le granite m'a paru ne pouvoir être compris dans aucune de ces séries. Ce terrain constitue comme le point de départ des séries correspondantes aux trois substances dont il est formé, et il doit être regardé. comme leur souche commune. Ii se représente ensuite, en Masses subordonnées dans les formations postérieures de .ces- trois séries. Dans les deux séries talgueuse et amphibolique, plusieurs des démens du granite restent comme .principes essentiels, mélangés avec un principe 'étranger qui devient dominant. Dans la série calcaire, au .contraire,
il ne reste qu'accidentellement des ststances propres au granite, et la masse presque totale
des terrains est formée d'une substance particulière. Trois autres séries, où prédominent le car-
bone, le gypse et le sel, élémens inconnus
dans les terrains les plus anciens , apparaissent plus tard, et se prolongent -jusqu'aux-formations les plus modernes (1); mais à mesure que
(1) 'On pourrait probabl,ment aussi classer il part, comme naturelle et comme assez bien Cactérisée, 'une sérieferrugi.-
DES TERRAINS:
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le S- formations diminuent d'ancienneté, on voit la série calcaire prendre un accroissement plus considérable; les autres séries offrent en même ,temps entre elles des passages nombreux; la précipitation des terrains devient en général-de plus
en plus confuse; à des époques déterminées, plusieurs séries se mê.lent et se fondent l'une dans l'autre; d'autres semblent disparaître entièrement , ou leurs élémens ne se montrent plus
que dans les roches des terrains de transport ; de manière que dans les formations des dernières classes, on retrouve avec peine la trace même des séries principales, mais enfin on la retrouve encore. Des terrains qui semblent produits par l'action des volcans, et dont le pyroxène et le feldspath forment les principes oominans, se présentent aussi en abondance, dans ces dernières périodes : les uns ont été longtemps confondis avec la suite de la série amphibolique ou trappétenne, les autres avec la suite de la série feldspathique des terrains primordiaux ; et l'on ne peut se dissimuler que des rassemeblemens frappans et des passages au moins trèssapparens ne justifient, jusqu'à un certain point, cette ancienne opinion. M. de Humboldt; M. de Buch, M. Cordier, ont récemment ajouté de nouvelles lumières à celles que Dolonaieu et quelques autres savans avaient commencé à répandre sur cette espèce
d'énigme; espérons que nous en devrons l'é-
neuse , ou de terrains dans lesquels le fer est principe domi-nant, série dont on reconnaîtrait les membres et la continuité non interrompue, depuis les plus anciennes formations postérieures au premier granite, jusque dans les terrains d'alluvion les plus récens.