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'APEI:ÇU GÉOGNOSTIQUE
nrS TERrtAINS;
ClailTiSSeMellt Complet à la continuation de ictus
le granite du terrain d'eurite sehistoïde, ou
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travaux. On a proposé, depuis peu d'années, d'introduire, dans la détermination des classes des terrains, plusieurs changemens notables, motivés sur
l'inexa.ctiu.gle eu au moins l'incertitude des di-visions qui servent de base à l'ancienne classification. Cette incertitude est très-réelle ; elle
le devient chaque jour davantage, et les at-
taques dirigées contre la classification peuvent être aussi fondées qu'elles sont faciles ; mais rien de ce qu'on a voulu y substituer, ne paraît pou-
voir supporter la critique plus que ce qu'on a voulu détruire , aussi rien n'a-t-il obtenu l'assentiment général des minéralogistes. J'ai donc cru devoir conserver les ancienneselasses , d'autant plus volontiers que, dans l'état actuel de la science etvu son peu d'avancement, je regarde le choix entre ces divisions comme peu important. J'ai cherché principalement à suiv,re, à travers
les différentes classes, la trace des séries, et à reconnaître les relations que présentent entre eux les différens terrains dont les séries sont composées. Ire. CLASSE.
Des terrains primordiaux.
Les terrains de granite forment donc à eux seuls la première subdivision de 'cette classe. Je les ai *rangés dans trois forma-tions principales la .première, antérieure au gneiss; la seconde, contemporaine au gneiss et au micaschiste; la troisième, postérieure à ces deux terrains. J'ai indiqué, par appendice à la première forniation,
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weissteizz, qui paraît être toujours antérieur au gneiss. Autant que les faits bien connus jusqu'à ce jour peuvent permettre de fonder une pré-. somption générale, il paraîtrait que les hautes montagnes formées de véritable granite, appartiennent plutôt aux seconde et troisième formations de ce terrain qu'a la première, et que celleci ne constitue peut-être, à la surface du sol, que dés groupes de collines, ou des plateaux peu élevés ou même des plaines, comme dans les Llanos de IlAmé riqu e méridionale. Il n'est pas besoin de faire remarquer combien ce résultat des observations nouvelles est contraire aux anciennes opinions, sur l'abaissement successif du niveau du liquide, au fond duquel on pensait que les terrains primordiaux s'étaient précipités. La série micacée comprend les terrains primordiaux les pl us universellement répandus, les gneiss, les micaschistes et les phyllades ou schistes. Le terrain de gneiss présente deux formations distinctes, particulièrement dans le nord de l'Europe : la seconde de ces formations est postérieure au micaschiste et au phyllade. regarde ces deux derniers terrains comme ne constituant chacun qu'une grande formation : ils offrent, entre eux et avec le gneiss, des passages multipliés. Le terrain de phyllade est encore remarquable. par les passages semblables qu'il présente, soit aux terrains nombreux qu'il renferme en bases subordonnées, passages qui ont lieu de la manière la plus insensible, et qui ne se manifestent que par un changement grad ué dans la texture , la dureté, et les diverses propriétés du schiste, soit aux pb yllades des terrains