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APERÇU G.E ()GNOSTIQUE
de plusieurs autres contrées, regardé long-temps comme appartenant aux formations les plus primitives. Le porphyre, que l'on rapporte à cette formation, présente les analogies les plus frap-
pantes, d'une part, avec ceux auxquels on a
donné le nom de formation principale de por-
phyre , et qui sont classés comme primordiaux;
d'autre part, avec ceux qui sont subordonnés aux terrains de grès rouge, et qu'on doit ranger dans la classe secondaire ; enfin quelquefois aussi avec les terrains trachytiques , que l'on considère aujourd.'hui comme produits par d'anciens volcans. Les séries gypseuse et saline commencent à se montrer dans la classe intermédiaire, puisque les observations de M. Brochant de Villiers ont fait connaître que les gypses des Alpes n'étaient, point primitifs, ainsi qu'on l'a cru pendant longtemps. Les terrains gypseux sont ou subordonnes aux formations calcaire et schisteuse, ou superposés à . ces terrains. Les uns et les autres ont cependant beaucoup de caractères communs, et semblent intimement liés entre eux mais les seconds sont aussi entièrement semblables aux anciens gypses secondaires ; et l'on voit ici un des passages les plus insensibles d'une classe à l'autre. Le sel se présente souvent associé au gypse, ainsi
que de nombreuses sources salées; mais des sources' semblables sortent ailleurs de terrains de ,nature bien différente. La série charbonneuse commence également ici : elle comprend une formation d'anthracite,
qu'on a long-temps rapportée par erreur aux terrains primordiaux, et peut-être une formation de houille. On voit encore, sur cette ligne, un passag e tellenaentinsensible aux formations ran-
DES TERRAINS. 419 gées dans la classe secondaire, qu'on ne sait dans quelle classe placer certains terrains houillers.
Le résumé de l'examen de la classe intermédiaire fait apercevoir que les terrains de la série talqueuse , et les premiers de ceux de la série micacée, sont probablement au nombre des plus anciens de cette classe; mais,pour tout le reste, on voit les membres des différentes séries se présenter indistinctement au-dessous, au milieu, et audessus les uns des autres ; de manière qu'il paraît à-peu-près impossible, dans l'état actuel de nos connaissances, d'y déterminer desformations on des espèces géognostiques , et qu'on est porté
à regarder le tout comme une grande famille dont tous les membres sont à-peu-près confondus entre eux. Cependant il est bien probable que des observations ultérieures donneront, pour la division de cette classe, des lumières qui nous man-
quent aujourd'hui. On peut le croire en re-
marquant que, parmi les terrains intermédiaires, les uns se confondent avec les terrains primordiaux, et que d'autres se confondent tellement avec les anciens terrains secondaires, que la li-
mite qu'on a posée entre les deuxième et troisième classeldoit être considérée comme à-peuprès entièrement arbitraire en théorie, et presque impossible à reconnaître dans la pratique. Me. CLASSE.
Des Terrains secondaires. Ici commence la seconde grande classe des mineurs, celle des terrains à couches; mais cette classe est tellement étendue et tellement variée, 'qu'avant de chercher à déterminer les espèces