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APERÇU" GIà)GNOSTIQUE
géognostiques qu'elle renferme, ou à étudier,... dans chaque série, les terrains qui composent ces espèces, il .est nécessaire d'établir dans la classe quelques grandes subdivisions. La division la plus tranchée est celle sur la li.mite de laquelle se présente le terrain de craie jusqu'à la craie , tout se suit d'une manière continue; mais la ,disposition des terrains fait penser qu'un grand intervalle de temps s'est écoulé entre le dépôt de la craie et celui des terrains les plus anciens après elle. Cette distinction autorise suflisamment le renvoi, d ans une classe particulière,
de tout ce qui est postérieur ou supérieur à la
craie. Je désigne les terrains de cette classe sous le nom de terrains tertiaires; dénomination em-
ployée jusqu'ici, par plusieurs géologues, dans des acceptions diverses et peu nettement déterminées.
Mais l'ensemble formé par la craie et tout ce qui la précède, est encore trop considérable et trop varié , pour être étudié à-la-fois ; il faut y introduire une seconde grande division. Cette division peut être placée entre les formations qui présentent encore assez constamment des couches inclinées, des terrains cristallins intercalés,. des filons métalliques, etc., et celles qui n'offrent plus aucun de ces, caractères. Je crois devoir déterminer ainsi deux groupes de terrains secondaires, que je désigne sous les noms de terrains secondaires inférieurs et supérieurs. Premier groupe.
Les terrainsde ce groupe ont de tels rapports avec ceux de la classe intermédiaire, et sont si intimement liés avec eux, qu'il est souvent pres:
DES TERRAINS.
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4tie impossible de les en distinguer, et qu'on a proposé plusieurs fois de réunir le tout en une
seule classe ; mais cette réunion n'embrassait pas la totalité du groupe, et ceux des terrains qu'on laissait en dehors, ont, avec ceux que l'on classait ainsi, une connexion plus grande .encore que ne l'est la connexion de ceux-ci avec les précédens. Il paraît donc plus convenable, puisque nous
sommes obligés d'établir des divisions artifi-
cielles, dans le grand ensemble que la nature nous présente si intimement uni, de laisser une de ces divisions à la place qu'on lui a constamment assignée, que de la reporter ailleurs, où elle serait probablement encore pl us mal.
Les terrains de ce groupe ont été, depuis
vingt ans, l'objet de beaucoup d'études et d'observations, particulièrement dans les Alpes et dans le centre de l'Allemagne; niais les opinions sont encore extrêmement partagées, relativement à la classification en formations ou espèces de terrains qu'il renferme. On y reconnaît la continuation de toutes les séries qui se sont déjà présentées dans les classes précédentes; on y reconnaît encore des terrains cristallins qui alternent avec des terrains de sédiment et des terrains de transport très-abondans. Ces derniers mélangent souvent entre eux les principes constituans de différentes séries, particulièrement des séries schis-
teuse et quartzeuse: des terrains extrêmement étendus, connus sous le nom de gri's rouge, sont le principal produit de ces mélanges, et ils constituent, dans beaucoup de contrées, les masses
les plus abondantes de toutes les formations du groupe. ' Dans La série schisteuse se présentent princi-