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ANALYSE
DIJ NICKEL D'ALLEMONT.
de cette manière, on se débarrasse donc corn-
et quoique le minerai d'Allemont ne contienne que fort peu de cobalt, j'ai pu voir le précipité rose formé par ce métal. Dès que ce précipité commencé à prendre une teinte verte, on le sépare par le filtre, et on en fait un second plus
- abondant. On essaye alors la liqueur pour savoir
si elle retient encore du cobalt, en en traitant une petite portion par le procédé de M. Laugier, et si elle est pure il ne s'agit plus que d'en achever la précipitation, en la faisant bouillir avec un sous-carbonate, et de bien laver le dépôt (1). Le précipité mixte de cobalt et de nickel mérite d'être repris. On le délaye dans l'eau pendant qu'il est encore humide, mais après l'avoir bien lavé, et on fait passer à travers un courant de chlore en excès : il devient d'un noir très-foncé, et la liqueur est d'un beau vert ou quelquefois d'un très-beau violet ; ce dernier effet a lieu lorsqu'il se trouve dans le minéral ou dans les réactifs un peu de manganèse. On fait bouillit' et rapprocher cette liqueur; elle devient d'un vert pur, et il se dépose un peu de tritoxide de manganèse mêlé, à ce qu'il paraît, de cobalt et de nickel. On a ainsi du muriate de nickel parfaitement pur, et ne contenant pas un atome de cobalt. On redissout le résidu noirs qui est un mélange de peroxide de cobalt et de peroxide de nickel, on précipite par un sous-carbonate, et on traite de nouveau le précipité par le chlore (2). Alors
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piétement et très-facilement de tout l'acide arse.nique et de tout l'oxide de fer qu'on a ajouté (1). ne reste alors que le nickel et le cobalt à séparer l'un de l'autre (2). L'oxide de cobalt est précipité par les carbonates alkalins avant l'ox ide de nickel, ainsi que l'a
remarqué M. Tupputi; mais M. Laugier a observé que la séparation de ces deux oxides ne peut se faire d'une manière nette. J'ai fait la même observation que M. Laugier ; mais j'ai trouvé cependant que l'on peut obtenir d'un mélange des deux métaux un précipité de carbonate de cobalt pur, un précipité mélangé de cobalt et de nickel, et une dissolution ne contenant plus que du nickel, en employant une quantité convenable de sous - carbonate et en fractionnant les précipités : aussi par ce moyen, S'il se trouvait du cuivre, comme cela a lieu lorsqu'on traite le speiss , il se précipiterait immédiatement après l'arse-
Iniate d'antimoine ou après le tritoxide de fer; sa présence compliquerait peu l'opération.
Le tritoxide de fer est un agent très-commode pour séparer et doser l'acide arsenique dans un grand nombre de cas.
Je m'en suis servi pour la première fois, il y a deux ans, pour extraire de roxide de cobalt pur du minerai de Hakambo , et c'est parce qu'il m'a parfaitement réussi que je l'ai employé' pour la préparation du nickel. L'oxide de cobalt que j'ai obtenu ne contenait pas un atome d'arsenic ; aussi en le réduisant il m'a donné un culot métallique qui jouissait d'un degré de ductilité qu'on n'avait pas encore reconnu au cobalt. Le tritoxide de fer joue à-peu-près le même rôle avec l'acide phosphorique qu'avec l'acide arsenique. On peut s'en servir pour analyser la plupart des phosphates ou pour purifier des substances qui contiendraient de l'acide phosphorique..
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Quelquefois la liqueur contient un peu de manganèse. Pour avoir du nickel pur, il convient alors de faire la précipitation à froid; la dissolution retient un peu de ce métal avec le manganèse , mais la quantité en est très-peu considérable. On pourrait probablement séparer tout d'un coup la
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