Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 265]

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SUR LE PYROXÈNE

p, g, h est celui des nombres _V9, V -Fo, 1r2 (1);

Multipliant par 8 les deux derniers, on ag: h

16, rapport qui

V80 : V16 et e : h' :: satisfait aux conditions du problème; mais il n'est pas probable que ce problème ait été résolu par la cristallisation, parce que les lois de décroissement d'où dépendent dans cette hypothèse les faces dt.t, (fig. 1.), sont`d'une cation qui les rend inadmissibles (2).

Il est facile de voir que le prisme romboïdal droit , pris pour forme primitive, est aussi sus-

ceptible d'avoir des dimensions assorties à la solution du problème. Il en est de même du prisme rectangulaire , soit droit , soit oblique. Mais je me borne ici à en faire la remarque. La détermination de la variété analogique déjà digne d'attention sous le point de vue de la théorie, a tourné de plus à l'avantage de la méthode, en donnant une nouvelle force aux motifs qui sollicitent la réunion de la fassaïte avec

le pyroxène. Elle offre en même temps un exemple frappant de l'illusion que tendent à pro-

duire les indications des caractères extérieurs,

d'après lesquelles on serait tenté de juger la

) Ce rapport diffère de celui que j'avais indiqué dans mon Tableau comparatif, sans pouvoir assurer qu'il ne fût pas sus-

ceptible de quelque correction (pages 248 et 249). J'ai été conduit au nouveau rapport par des mesures prises avec beau-

coup de soin sur des cristaux d'une forme trèsprononcée, que j'ai acquis depuis plusieurs années. J'ai réservé pour mes leçons publiques la correction suggérée par ces mesures, en attendant le moment de la faire connaître par la voie de l'impression. (2) Le signe du décroisse,ment relatif aux faces t.c, que je me borne ici à indiquer, est '7G'7.

ASALOGIeE.

529 nouvelle variété tout- à- fait étrangère au pyroxène. C'est par une suite de la même illusion que l'on a évité de réunir a ce minéral les substances que j'ai citées. La nn,thode autres que j'ai suivie, et que je regarde comme la véritable, m'a fait découvrir au cowraire des liens communs où l'on a cru apercevoir des lignes de séparation. J'ai commencé par écarter les modifications accidentelles et variables , qui étant susceptibles de se prêter à la man:ère de voir de l'observateur, lui donnent pour ainsi -dire la faculté de composer avec ses yeux, et dont il. ne peut tirer que des inductions de convenance qui n'emportent jamais la avec elles. Je suis parti de ce qu'il y aconviction de fixe et de constant dans les minéraux, et je me suis efrorcé de mettre dans les déterminations que j'en -ai déduites, cette précision qui ne nous les maîtres ni de lui résister , ni de luilaisse refuser notre confiance , parce que l'empire qu'elle exerce est fondé sur l'évidence qu'elle -imprime à tout ce qu'elle touche. Ce n'est pas que les déterminations il s'agit soient toujours fixées sans retour;dont mais lorsque cela n'a pas lieu, c'est parce que, l'imperfection des objets n'a pas permis d'y assez exactement des principes certainsappliquer mêmes. Il vient un moment où, mieux en eux- . secondé

par l'observa tion, on rectifie ses premiers résultats,

en se servant des mêmes principes, et les

tions, loin de faire naître des préjugés correccontre eux, en deviennent la meilleure apologie. Je terminerai ce mémoire par qui trouvera ici d'autant plus une digression, place , qu'elle est liée au sujetnaturellement sa que je traite, et Tome Ir. 4e. livr. M