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SUR LE GYPSE
forme de veines et de rognons ou de filons de 7
à 8 pouces d'épaisseur. Il est ordinairement granulaire, rarement fibreux, d'un rouge jaunâtre très-pâle., ou d'un blanc grisâtre. C'est probablement à la présence de ce sel gemme qu'on doit attribuer la facilité et la promptitude avec laquelle ce schiste s'altère et se décompose
à l'air. Ce schiste argileux avec ses variétés
nombreuses se rencontre ordinairement en nids
on rognons, ou bien en couches courtes et
épaisses. La couche la plus considérable de cette roche est dans la mine du Fondement. Elle y est
connue sous le nom de cylindre; c'est d'elle
que sortent nos sources salées principales. Cependant on trouve également des eaux salées dans l'anhydrite, dans le calcaire compacte, .et même dans le calcaire argileux mais ces dernières sont toujours faibles en salure, et se rencontrent toujours .dans le voisinage de l'anhydrite. 4°. Enfin la quatrième roche qui forme des couches dans l'anhydrite est une roche agglomérée composée de fragmens de calcaire com-
pacte et d'argile endurcie, agglutinée par de
l'anhydrite à petits grains. Cette brèche a fragmens calcaires ne diffère de l'autre brèche calcaire (que nous avons décrite ci-dessus, comme étant intercalée dans le calcaire argileux) , que par son ciment et par l'absence de frag,mens de roches feldspathiques. Elle est très - fréquente dans l'anhydrite, et y forme des couches assez régulières dont l'épaisseur varie depuis un pouce jusqu'à plusieurs pieds. Les roches subordonnées à l'anhydrite sont donc , ainsi qu'on vient de le voir, extrêmement analogues à celles qui sont intercalées dans le
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DE BEL
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calcaire argileux de transition et à ce calcaire lui-même; et on ne peut sercfuser-à tirer de cette ressemblance une très4orte présomption en faveur de l'identité de leur formation.' L'anhydrite, lorsqu'il est exposé à' toutes les variations atmosphériques-',;.épnouve une altération et un changementi:hienuneffianquablei dans sa structure et même datissa' nitture.;:. fluence de l'air et de l'humidité sur cette roche devient sensible en très-peu de temps; et orr l'observe journellementsurles débrià'd"anhy-
drite que l'on sort :de nos- travaux souterrains -et (pie I on lette en tas devant l'entrée dé nos galeÉies. Déjà an bout de sept à huit jours l'anhy-
drite: commence .à blanchir, à perdre :de son éclat. et -.de sa dureté; il. devient:vhisjragile ;
les partie5 dont la réunion composaient les blocs -s`e - désagrègent , et bientôt toute la niasse se change en une poussière, qui d'abord est assez grossière,,mais.qui à la longue devient extrêmement fine. On conçoit que ces aillas pulvérulens sont facilement -entraînés par: les eaux.; mais une grande partie échappe à leur action ,-.et alors ils se solidifient de nouveau et constituent des masses gypseuses compactes, susceptibles d'être
converties en plâtre par :la calcination. Tout
l'anhydrite ne. s'altèreqms d'une manière égale ; celui qui contient le ,plus de sel ou d'argile se décompose plus vite-; enfin pour que cette 'altération soit pl us prompte et plus complète il faut que l'anhydrite.. soit exposé à l'alternative du froid et du chaud, deillumidité et de la sécheresse; cales débris d'anhydrite, que mins laissons dans nos rnin.es-.Où ils sont, il çsrvi'àicon-s-
tamment:..à l'humidité, mais dans un-air-dont h