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SUR LE TRAITEMENT DU FER
d'épaisseur, est, dans cet état, exelusiveinent destinée à la fabrication du fer malléable.
Explication des Figures 2, 2 (a) et 2 (b) de la Planche VII. Fig. 2. Élévation vue de face du fourneau d'affinerie ou de décarbonisation de la fonte provenant du haut-fourneau. A, Mur du fond, au travers duquel passent les tuyères. B , Cheminée. C, Armatures de fer forgé. D, Murs latéraux pour supporter la cheminée. Niveau de la forge. Coak entassé. G, Largeur du creuset ; sa hauteur est indiquée par les lignes ponctuées de G en H. I, Plan incliné du canal, K, Niveau du fond, du même. , Digue en sable de fondeur. Extrémité du canal. N, N, Les trois tuyères. Fig. 2 (e). Plan du fourneau. 0, 0, 0, Niveau du fourneau, bâti intérieurement en briques pour le revêtement du creuset. Q, Inclinaison des côtés dus canal. R, Angles du fourneau, construits en pierres de plus fortes dimensions que les briques, afin qu'ils soient moins sujets à se dégrader. Les mêmes lettres indiquent les mêmes objets dans ces deux figures. Fig. 2 (b). Coupe du devant du fourneau, selon la ligne AB du plan. e, Ouverture par laquelle on fait couler le laitier. 1,, Autre ouverture par oit sort 1a fonte. c Direction de l'axe des tuyères. Niveau du fourneau. e, Fond du creuset. Fond du canal. Les lignes ponctuées indiquent la capacité des forges et
l'inclinaison des tuyères.
4°. Fourneau pour faire passer la foute à
l'état de fer rrialle'able.
Lorsque le fer a été
PAR LA HOUILLE.
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coulé-et refroidi, au sortir du fourneau d'affi-
._ nage ou de décarbonisation, il est prêt à être con-
verti en fer malléable. Pour cette opération, brise d'abord les gâteaux en fragmens de 3onà 4 pouces carrés; on les place dans un fourneau réverbère, nommé, par les Anglais, hallingfizrnau, et chauffé avec de la houille crue; la flamme réverbérée par la courbure de la voûte, ramollit bientôt les pièces de fonte - et lors-
qu'elles sont à l'état de fusion, on les brasse fortement avec un ringard, ainsi que cela se pratique dans nos affineries, jusqu'à ce que l'ouvrier s'aperçoive que le fer prend nature c'est-à-dire, qu'il se convertit en une espèce de pâte, dont les molécules semblent avoir entre elles une plus grande adhérence; ensuite il divise sa matière en portions d'environ 6o à 80 livres, et les travaille séparément. Quand elles ont parfaitement pris nature, il en enlève une qu'il fait arriver sous un gros marteau, pesant au moins 8 quintaux. Pendant ce temps, un manoeuvre donne la chaude suante dans une petite forge appropriée à cet usage, à un fort ringard, qui, amené sur la pièce, se soude avec elle, en la cinglant. Après asvoir bien réuni toutes les parties de la loupe,
l'ouvrier en forme un prisme quadrangulaire, d'environ i8 pouces de long, dont il .abat les arêtes, qu'il remet à un autre ouvrier, pour continuer lui-même le cinglage des loupes suivantes. Le fourneau dans lequel se fait cette opération doit être construit avec beaucoup d'intelligence,
tant sous le rapport de la solidité nécessaire à la haute température qu'il éprouve, que sous celui des courbures les plus convenables, pour