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- 'SUR LA dotocir,
DE LONS-LE-SAUNIER.
à même de vérifier souvent, m'ont fait reconnaître deux formations distinctes. La première comprend une hauteur très-Considérable de marnes diversement colorées, qui renferment plusieurs masses de gypse séparées par des lits de marne; l'ensemble 'de ces masses
terai seulement que le second étage commence à se monter à Salins. Il est composé, comme le premier, de marnes coquillères et bitumineuses, sur lesquelles repose une nouvelle masse trèsconsidérable de bancs calcaires.. Le second étage forme le sommet du plateau
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minérales est stratifié, et recouvert par une dernière masse régulièrement superposée aux
premières, et composée de bancs nein interrompus de calcaire à gryphytes. La seconde formation comprend une grande
hauteur de marnes coquillères d'une couleur
constante bleue d'ardoise passant au gris cendré, disposées par bancs parallèles, qui renferment quelques couches subordonnées d'un calcaire argileux coquiller, souvent bitumineux comme la marne ui les avoisine; ces marnes sont recouvertes par une énorme masse de calcaire généralement oolitique passant très-souvent, et par degrés insensibles, au calcaire grenu et au calcaire compacte; elle est disposée par assises pa-
rallèles entre elles, et coordonnées aux bancs de marnes qui lui servent de base. Le calcaire est ferrugineux, silieeux , argileux, avec ou sans rognons de silex ; il renferme des corps organises fossiles, ou bien il n'en présente aucun. La seconde formation ne s'arrête pas à ce calcaire, je la considère comme étant composée de plusieurs autres étages successifs, analogues au premier ; mais ceux-là n'existant plus dans les environs de Lons-le-Saunier, je n'étendrai ma
description que jusqu'au sommet du premier
étage. Désirant cependant que Mon travail puisse se raccorder avec celui de M. Brongniart , rajou-
dans lequel est creusée, au sud-est de Salins, une vallée en forme de golfe ; on le découvre sur la gauche de cette vallée superposée au premier étage; celui-ci disparaît sur la droite celui-là
s'affaisse d'une manière fort curieuse à la cascade de Goaille; il se relève ensuite, et l'oeil peut le suivre facilement jusqu'au-dessus de Salins ;
il n'en reste plus, auprès: du fort Belin, qu'une faible portion adossée contre le sommet du premier étage. Je désignerai la première sous le nom de formation du calcaire à gryphytes,,parce que cette coquille pélagienne, que je n'ai trouvée dans aucune autre position, me paraît être caractériS-tique ; j'appellerai la seconde, formation du calcaire oolithique, parce que cette roche me paraît aussi la caractériser le mieukt. Je dois faire observer que le champ de meSobservations ayant une faible étendue, ces dénominations peuvent n'être point convenables; en général, je ne lés présente que provisoirement dans ce mémoire, en attendant que M. Bron-
gniart ait caractérisé ces terrains d'une manière définitive. FORMATION DU CALCAIRE A GRYPHYTES.
Examen rapide des couches qu'elle renferme Les premières couches visibles de cette formation sont des marnes terreuses ou imparfai-