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MACHINES A VAPEUR
I
ment de l'intérieur fera publier une instruction sur les me_ sures de précaution habituelles à observer dans l'emploi des machines à haute. pression. Cette instruction- aéra affichée dans l'enceinte des ateliers. ART. 1X. lloi;4;*inietre `crétaire d'État au départe. ment de l'intérieur et diargé.ckl'exécution de la présente
ordonnance, qui sera ilieeée-403ulletin des lois. Donné en notre château des tiiileries, le 29 octobre de l'an de grâce 1823, et de notre règne le vingt-neuvième. Signé LOUIS.
Par le Roi `.',p3.1 .Signé CORBIre',11.E.
L'attention de l'ouvrier chauffeur et la surveillance du propriétaire doivent porter principalement sur les parties suivantes de la
machine 5 savoir , le foyer, la chaudière et
les tubes bouilleurs , lapcinape alimentaire et le niveau de
l'eau dans la chaudière, les soupapes de sûreté , le manomètre. Il y a aussi queled Précautions à prendre relatirenient à l'enceinte
extérkure.
Du foyer. est d'éviter une augmentation de chaleur trop brusque ou un refroidissement trop rapide. Dans l'un et l'autre cas,
les tubes bouilleurs éprouvent partiellement des inégalités
Instruction sur les mesures de précaution habituelles à observer dans, L'emploi des machines
à vapeur à haute prfseion. L'emploi des machineeeilipetir,à,haute preaSion 'exige des précautions de tous leaiatans de la part deSffipiriers chauffeurs auxquels leur seeVice est confié, et une%iirveil-
lance constante -dé la part des propriétaires de,deinachines. En négligeant les précautions nécessaires,1es4Mvriers peuvent occasionner des accideri'S' funestes, doneità Îéraient les premières victimes. En,se-ielâchant de la sfiriMillance
qui est indispeiMable, leslircipriétaires deviendraient la cause indirecte *ces accideiiWfils s'exposeraientd'ailleurs à des pertes cédi'Slidérables.,- telleaque celles qui»résulteraient de la destruction. des '-'niachifies , de la degigilation
des ateliers et delecessation'des travaux.
tablissement.
Le principe d'après lequel on doit diriger le chauffage,
Le Ministre. Secrétaire.cl'État au de'partementde
l'intérieur;
259 travail : autrement il ne peut y avoir de sécurité dans réA HAUTE PRESSION.
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Il est du devoir'd&tOutpropiiétaire de nertonfierla conduite de sa machine'etn'à ifrileWier dont Pintellidence et la capacité soient bieli receiiiiliei qui'àôiVinoieàéulement attentif, actiqpropre et Sobre, mais eridt#e exempt
de tout défaut qui Pourrait nuire à la régularité du service. Rien ne doit déranger,Cette régularité, rieiene doit, troubler ou détourner l'attention de l'ouvrier pendant le
de température plus ou moins considérables, et qui , raison de la variété des dilatations produites, peuvent occasionner des fêlures et des pertes.
Ainsi donc la mise au feu ne doit pas être poussée avec trop de vivacité, sur-tout lorsque le foyer a été tout-à-fait refroidi. On ne gagnerait du temps qu'en compromettant la conservation des tubes bouilleurs. Lorsque le feu est arrivé au point d'activité nécessaire pour,le jeu de la machine , on doit le conduire avec égalité, et à cet effet, tiser à propos, et ne jeter que les quantités,de combustible déterminées par l'expérience. Il faut éviter de laisser tomber le feu pendant le travail , et lorsque cela est arrivé, il n'est point convenable de projeter àla-fois une trop grande quantité de combustible dans le foyer; car cette précipitation, qui aurait l'inconvénient de le refroidir momentanément , occasionnerait ensuite un développement de chaleur excessif et dangereux. Il est à propos d'exécuter, dans le moindre temps possible, les opérations du tisage et du rechargement de combustible,,afin d'abréger l'action destructive que l'air froid
peut exercer sur les tubes bouilleurs , en s'introduisant avec rapidité par l'ouverture de la porte du foyer. On est dispensé de la plupart de ces précautions lorsque le foyer est muni d'un distributeur mécanique versant la
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