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520 TEERAUNS SECONDAIDES DES ALPES, etc. ferme les dépôts du calcaire schisteux à écrevisses
et poissons d'Aichstadt et de Solenhofen, pour. raient tenter le géologue de rapprocher de la craie, si l'on n'apercevait pas dans cesceux-ci pierres lithographiques la nature et les pétrifications de la roche jurasique , tandis que les fossiles ne sont
nullement les mêmes que ceux de la craie des Alpes, et si enfin l'on ne retrouvait pas le grès
vert et la craie chloritée au-dessus du calcaire ju-
rasique de Ratisbonne.
52r
DESCRIPTION ET EXAMEN D'UNE
MACHINE SOUFFLANTE A TONNEAUX PAR. M. D'AUBUISSON Ingénieur en chef au Corps royal
Telles .sont les classifications géologiques aux-
quelles mes voyages dans les Alpes m'ont conduit. Tout mon édifice me paraît solide, étant basé sur des faits de superposition et des comparaisons de fossiles, et je suis bien curieux de comparer ces résultats à ceux que va me donner mon voyage sur le versant sud des Alpes,
lu a trois ou quatre ans que me trouvant aux forges du canton deFumel, département de Lotet-Garonne, on m'y parla d'une nouvelle espèce de machine soufflante qui venait d'être établie dans le voisinage, à la forge de Ratis par M. Lamazure , fondeur
de Rouen, qu'une entreprise
avait attiré dans le pays, et qui avait affermé quelques usines.
Sur une courte description qui me fut faite de cette sorte de soufflets, je ne fus pas tenté de me
détourner de ma route pour aller la voir : je la jugeai défavorablement, disant qu'elle ne pouvait condenser l'air que faiblement , et qu'elle devait présenter un grand espace d'où ce fluide ne pouvait être expulsé. Mais, dans le mois de novembre dernier (t 825),
une affaire de service m'ayant conduit à Ratis, je vis la nouvelle machine : elle y était placée sous un petit hangar ,
en avant de
- elle ser-
vait à une petite forge catalane , et quelquefois encore à un feu de martinet. Je fus d'abord frappé de sa grande simplicité , et puis du peu d'eau qu'elle dépensait : j'y Tome IX, 4e. livr.
adaptai un pèse-vent 34