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mercure ; il monta à 28 millimètres , et s'y tint assez fixement. Je ne pus douter alors qu'elle
fût dans le cas d'être souvent
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TONNEAUX.
MACHINE SOUFFLANTE
ne
employée avec
utilité , et je l'étudiai avec soin. Certainement une machine aussi simple n'est pas nouvelle, mais il n'en est pas moins vrai qu'elle est très-peu connue ; je n'en avais pas la moindre idée ; elle n'est point mentionnée dans nos livres usuels sur les usines, et il n'en est nul-
lement question dans le Journal et les Annales des Mines. En conséquence, j'ai pensé que sa description et son examen pourraient °cailler
une place utile dans ce Recueil de mémoiresnr
l'exploitation des mines et usines. Après l'avoir décrite succinctement, j'êxaminerai et discuterai son effet, et je le comparerai avec celui de nos autres machines soufflantes. Description et jeu de la machine. Cette machine, représentée Pl. IV, consisteen deux tonneaux ordinaires, a, a (fig. i et 2), cerclés en fer, et ayant, dans oeuvre, j m,6o de diamètre, et i in0 de long. lis sont suspendus horizontale.
ment 'par deux tourillons fixés
à leurs fonds. en deux compar-
Chacun .est divisé , timens, par une cloison qui s'arrete à olli,4o audessus de la partie inférieure. Le fond antérieur, Celui qui est du côté- du foyer de la forge, est ifflé de;deux ouvertures garnies de soupapes, etpar lesquelles le vent sort des deux comparu-
mis t'autre fond présente deux pareilles ou/-et,i-meë.$ pour l'entrée de l'air. Sur la partie supé-
rienre de chaque tonneau est un trou de bonde, par 'lequel on introduit l'eau dans le vide , à volonté, à l'aide d'un robinet adapté à
lapartie inférieure : lorsque la machine est en chaque tonneau est à moitié plein d'eau.
même ton-
Les deux ouvertures de sortie du embrassées par le gros neau sont
-
bout d'un
fait et contourné en tuyau en cuivre laminé h, forme de trompe (fig. ), et dont le petit bout est et demeure continuellement dans le prolon-
gement de l'axe de suspension du tonneau. Ace petit bout on adapte et ficelle une poche outuyau de cuir
c(fig. 2), lequel est lié, par son au-
tre extrémité, à un tuyau de fer-blanc d; celui-ci porte le vent dans une petite caisse e, d'où il se rend, par la buse f, au foyer de la forge. Une bielle, ou barre de fer g, est fixée, par un de ses bouts, à im des fonds de chaque tonneau, et, par l'autre , à une roue dentée h , ainsi qu'on le voit dans lesfig. t et 2. Chacune de ces roues dentées engrène dans un pignon porté par l'arbre de la roue hydraulique à augets K. Celle-ci reçoit l'eau motrice par. une sorte de trémie, dite bec de canne , et dont l'orifice rec-
tangulaire a orn,29 de long et 0112,027 de large. La hauteur de l'eau dans le réservoir de la forge, au-dessus de cet orifice, est de 2E2,55.
La roue hydraulique transmet , par son mouvement de rotation, et à l'aide des roues dentées, faisant ici l'office de manivelles, un mouvement de va-et-vient aux bielles , lesquelles donnent aux tonneaux un mouvement d'oscillation autour
de leur axe. La grandeur des oscillations est de 960, et leur nombre est de 13, par minute, lorsque la machine est en pleine activité. Par suite du mouvement oscillatoire , le tuyau de cuir est légèrement tordu, tantôt dans un sens, tan tôt dans un autre ;
le reste de la machine demeure fixe. 34.