Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 295]

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SUR LES TERRAINS

et des térébratu les s'y font particulièrement remarquer. Jusqu'à présent, la bande calcaire dont est ici question n'a été reconnue en longueurilque depuis la ferme de La Côte jusqu'au village de Fiennes ; car les terrains de plus nouvellefor'nation , et que l'on a déjà décrits, la recouvrent de part et. d'autre de ces limites, sans qu'on puisse avoir des données certaines sur sa direction prolongée. Cependant il est bien probable qu'au-delà de Fiennes cette bande se prolonge,

à une distance indéterminée , au-dessous des montagnes de craie qui bordent le Bas-Boulon-

nais.

Il est probable aussi , quoiqu'elle ne soit exploitée on reconnue que sur une faible largeur, qu'elle s'étend au-delà de Cambreseque, du bois de Beaulieu et vers lepord ; rien n'en donne ce-

pendant la certitude, puisque

aucun affleure-

ment de calcaire compacte ne se montre au jour au-delà de ces villages. ' Si l'on quitte cette bande calcaire, et si l'on s'avance,en partant de la ferme de La Côte vers la coinm une de / ieulingben, en suivant une directionsud-

ouest , on remarque, entre ces deux villages, des affleureniens de couches composées d'une roche qu'on prendrait, à la première vue, pour un grès

ou un calcaire surchargé de silice ; mais, après

un plus mûr examen , on reconnaît qu'elle a

beaucoup de ressemblance avec certaines variétés du calcaire magnésifère des Anglais ; elle est à très-petits grains, et en faisant jouer les échantillons à la lumière, on aperçoit qu'ils sont com-

posés d'une infinité de petites parcelles bril-

lantes. Plus on s'avance vers Leulinghen, et plus

DU BAS-B

581OULONNAIS.

l'inclinaision sont roche, dont la direction et cette celles des couches de la bande de semblables à Fugues, calcaire

prend l'apparence et la structure du

magnésifère à grains très-fins. Si, au lieu

Marquise, toujours suivant une sud-ouest, on se dirige , à partir de ces direction parallèlement à la direcpremiers affleuremens, bande calcaire, on trouvera, près de tion de cette niais avant les Bardes, et à deux cents Ferques, véritables grès carrières exploitées , de pas des très-fin, d'une couleur d'un gris blandes'avancer vers

d'un grain

châtre, avec une très-légère teinte verdâtre, et contenant beaucoup de petites paillettes de mica. Ces grès, que

l'auteur n'a pu observer que sur

une faible étendue, lui ont paru être recouverts, feuillets de sur une petite hauteur, de quelques calcaires. Enfin, si en suivant schistes siliceux et transporte justoujours la même direction, on se bois d'Argencourt, on retrouqu'à l'extrémité du vera dans cetendroit , et même en descendant vers le Carbon de Fiennes, d'autres affieuremens de couches de grès ayant toujours une direction et une inclinaison semblables à la bande de calcaire de Ferques , et dont la texture est absolument semblable à ceux situés près de ce village. Ils sont simplement plus blancs; mais une légère teinte verdâtre s'y fait toujours remarquer : or, maintenant, si l'on revient aux carrières de calcaires de Leulinghen , et qu'on se dirige de ce dernier point vers les côtes crayeuses, toujours

sur une direction moyenne du nord-ouest au sud-

est, on acquerra la preuve que ces couches de grès sont intercalées entre des couches de calcaire, et , ce

qui est digne de remarque, que la à partir de ces °Tés et du

texture du calcaire

.