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DU II AS-BOULONNAIS.
SUR Lus TERRAINS
côté du midi , n'est plus semblable à celle de
cette
partie, de calcaire à cassure compacte. Quant
nuances qui résultent du mélange elles sont tellement entremêlées, qu'elles donnent lieu à des dessins de feuillages plus agréables, que ces variations de d'autant couleurs sont plus répétées, et que les veines de.
'roche, quise trouve située au-delà de ces mêmes grès vers le nord. Ceux qui sont plus au midi raissent, en général, beaucoup plus compactes,paet
- lux différentes
de ces couleurs,
Ferques , ne peut plus caractériser ceux du midi. Cette teinte disparaît , et elle est remplacée par celle de gris cendré ; leur cassure est en même temps compacte et esquilleuse, et peut-être con. tiennent-ils moins de coquillages que les premiers. A la carrière de Leulinghen, l'on apercoit très-bien la direction et l'inclinaison des différentes couches calcaires, qui ont d'un à deux pieds d'épaisseur. Parmi les calcaires que ces couches présentent, il y en a de gris mélangé
chaux carbonatée
la teinte brune, qui sert de caractère distinctif aux calcaires du nord de la grande bande de
d'une teinte rougeâtre, et qui ont
une cassure
très-compacte et esqui leuse ; quelques-uns même
ont une structure oolithique. En partant de cette carrière et suivant toujours les affleuremens des couches , on arrive à celle qui, depuis qu'elle a commencé à être exploitée en î 8o3 et i8o4 , a fourni le marbre le plus estimé de l'arrondissement de Boulogne; et c'est la découverte que l'on en a faite qui a donné
lieu à la notice adressée, en 18°8, à l'Athénée des Arts de Paris, par MM. Rondelet et Goulet.
Le calcaire extrait de cette carrière diffère beaucoup, sous le rapport de la couleur, de celui
de la grande bande de Ferques. Au lieu d'être d'un gris brun rougeâtre, il est d'un gris pâle de café au lait, et passe quelquefois au gris foncé; souvent des veines contournées de chaux carbonatée cristallisée, blanche et transparente, existent au milieu de la masse, composée, en grande
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cristallisée sont plus nom-
larges et plus transparentes. L'auteur passe ensuite à un autre système de couches qui , quoique présentant des caractères minéralogiques presque identiques avec les calcaires de la grande bande de Ferques , en diffèrenttotalement sous le rapport de la direction et de l'inclinaison. Les couches calcaires de ce nouveau système, connues sous le nom de carrières du haut banc , existent depuis le village d'Hélinghen jusqu'à la Basse-Normandie ; les escarpemens que présentent ces carrières sont trèsélevés, et paraissent offrir des traces d'une exploitation fort ancienne : ceux qui sont situés sur la côte de la vallée, le plus à l'ouest, sont sou-
breuses, plus
vent verticaux ,
et présentent des arêtes très-
vives et très-bien conservées. Ces escarpemens
qui s'étendent depuis le château des Barreaux jusqu'au village de la Basse -Normandie , proviennent d'exploitations successives, entreprises sur une grande partie des couches qui Se mon-
trent dans cette vallée; quelques - unes de ces couches sont sillonnées, dans le sens de leur di-. rection, de fissures, qui, sans doute, se sont formées par le retrait qu'ont éprouvé , en se solidifiant, ces couches calcaires , et dont les parois sont tapissées de cristaux de chaux carbonatée de différentes formes, dont les principales sont les variétés prismatiques hexaèdres et métastatiques mais ce qu'il y a de plus remarquable dans l'en-