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DU EER AVEC LE CARBONE.
658SUtColuBINAISON
jours la 'trempe suffirait seul pour faire présunier quélél,tfiétal a éprouvé, par cette opération, une révolution chimique,: ce changement est en-
core bien plus 'marqué dans le fer cru. La fonte
grise ou douce a si peu de
ressemblance
la fonte blanche et dure , qu'on est d'abord avec disposé à les -regarder comme deux métaux différens , quoiqu'il ne faille pourtant qu'un abaisse ment de température pour faire naître une si grande différence. Nous Verrons bientôt que le
feemou forme une érie, qui de la fonte grise passeettOtieles degrés de là fonte douce, de l'acier et du fer pur; tandis quela:fonte
blanche,
trerripé, et le fer qui est devenu plus 'dur par la trempe , constituent une deuxième série,
qui diffère essentiellement de la première par le mode de combinaison du carbone avec le fer. A diverses époques , les métallurgistes ont eu de opinions différentes sur la fonte, l'acier et le fer'ldoux ; cependant ils se sont toujours accOrdés à regarder ces substances comme dès modifications du, même métal, et comme l'analyse chimique pouvait seule fournir des inductions certaines sur la nature de ces modifications, on ne doit pas être étonné qu'on ait reçu si tard des lumières sur ce sujet. Les premiers renseignemens , dus à Schéele, Bergmann, Rinmann furent pleinement confirmés et éclaircis par les travaux des chimistes français Monge,' Berthollet et VanderniOnde ; toutefois la.présence de l'ongène, qu'on a supposée dans la fonte blanche
pour compléter la théorie, et qui fut admise sur de très-faibles raisons , a été bientôt reconnue comme erronée. La cause de la différence qui existe entre la
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et l'afier, ne pouvait.,4tmattribuée carbone, la fonte en ConteMptplus que celui-ci plus que le ferfepgéAie.§,,,,is
fonte, le fer qu'au l'acier, et
jourrialre qu'on
les plus simples, et l'expérience dans les usines , éloignent est à mètne de faire tnais on pense
de doute à ce sujet ;
toute espèce aussi que ladifference entre la fonte généralement blanche et la fonte grise doit être attribuée seudans lement à la. quantité de carbone contenue
de fonte , et le métallurgiste pratirk,à habitué; à regarder la fonte blanche
ces.derixespeces
richeient,carbone , s'est empressé (l'a!À.e 19 dopter cette opinion. Nous avonsSait voir, depuis 1)his1rm4sLaimgm, carbone-;.seul que que ce n'est pas à l'aide du ion peut expliquer les différences,.4'uneespece.
comme pet"
de fer cru à l'autre , mais que le point essentiel le est le mode de combinaison du carbone .avec
fer. Nous avons prouvé , de plus, que laA'onte blanche ne contient pas une plus petite quantité
de carbone que la grise
de nouvelles expé-
riences, faites depuis cette époque, ont confirmé la vérité de ces assertions ; mais elles nous ont appris aussi qu'elles devaient recevoir une rectification essentielle, sur-tout pour ce qui regarde la composition de la fonte grise et celle je l'acier non trempé.
Les difficultés que l'on éprouve pour.opérer
une' analyse exacte des fontes doivent être comptées parmi les causes qui ont retardé la connais-
sance de la combinaison du fer dans ses différens états. Dans les analyses, le carbone s'échappe souvent, soit avec de l'hydrogène , soit sous la forme d'une huile, et quelquefois on voit se for-
mer une poussière d'un brun rougeâtre, que