Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 347]

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sun LA COMBINAISON

parait d'autant plus fondée , que l'on peut rem: placer, dans la cémentation, le charbon par le graphite ou même par la fonte grise, et que le fer ductile ainsi que l'acier qui contient peu de carbone exigent un très-haut degré de chaleur pour entrer en fusion , et demandent par cos. quent beaucoup de temps pour se figer: de sorte

que toutes les conditions se trouvent pour que le graphite qui enveloppe les

de fer en soit absorbé pendant

réunies particules

que la matière

est encore à la chaleur blanche. A mesure que la dose de carbone augmente, la formation du polycarbure devient plus difficile, puisque la maSSe se refroidit plus vite, et que le graphite mêlé au fer se trouve enveloppé par une moindre quan. tité de métal.' Lorsqu'il s'est formé du graphite, on peut être

assuré que la matière a été parfaitement liquide:

c'est par cette raison que le fer carboné, dur et aigre, chauffé an-dessous du point de fusion et refroidi lentement , ne donne jamais de graphite; mais il s'y forme toujours du polycarbure, interposé entre ses molécules. La cause. qui pro. duit ces effets est la même que dans la cémentation du fer, avec la seule différence que, pendant

cette opération , le carbone qui doit former le pelycarbure arrive du dehors, et que, pendantle grillage , ce carbone est fourni par le métal. Il faudrait trouver le moyen de séparer le carbure de fer sans en altérer la composition, avant de décider que tous les carbures renfermés dans les

diverses espèces de fers mous sont composés d'une manière identique. L'expérience journalière nous prouve qu'une trop. 'forte close de carbone dans le fer détruit

63i élevées; si la deux corps de combinaison entre ces le mode même à la chaleur incandescente et à la était le ordinaire, on ne verrait pas pourtempérature quoi la fonte ,g,ri,..sechauffee pentune partie de DU nui AVEC LE CARBONE. malléabilité dans les températures

sa

malléabilité,,Aeépe ewirquçi. elle n'en ac-

querrait pas à.,,ip pikl,iaut,,degré ; celte, simple

observatiiip isuffimt, iiréja pour faire 'juger du dedX. substances >à la

mode a IC4fribi.4ai,Snn des

_ro chaleurpmpesceni e. La combinaison doit être 'igyl e:,;Ilice sop.t généraleirsneefer est à l'état lei qarhone , siil: eln fiente ,, ,fla aiainiterter ,anichaleur !:.,

la diii' ré? ode

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au reste, la quantqAgrbone[ut,Ctr,e lmp,C.ined.ans, le f9,5 plot!, ef,,:,deis

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l'on obtient . alors

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à déî'itirciportions constantes, on 144-liit

les Chéreher que

dans les fontes .obtenueS4',»-

fusion des minerais; la gueuse grise f-ontienitshft t n .:2-

du qrbone libre, soit du carbone Combine, et .

par.conséquent aussi les composés qui en déri-

vent.'lla formation de ceux-ci dépend du degré de chaleur qui régnait dans le haut-foUrneau . et de diverses circonstances de la congélatilin et rdu

refroidisseMent.. On ne saurait donc erielire trou ver ici

les' proportions constantes dont il s'agit

mais on peut espérer de les rencontrer dans, la fonte blanche obtenue d'un fourneau dont la marche n'était pas irrégulière, et qui donnait en vertu d'une juste proportion des minerais, des scories d'une couleur peu foncée. Ou sait qu'une telle fonte ne saurait être obtenue d'un fourneau à coke sans beaucoup de difficulté, et Tome IX, 5e.

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