Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 348]

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SUR LA COMBINAISON le fourneaux chauffés au charbon de boisdansqu'en y traitant des minerais très-fusibles. La fonte blanche, offrant de grandes lames qui annoncent une structure cristalline, fonte que l'on tetire dans un état parfait du fer spathique paiaît être la seule espèce de fer cru dans laquelle

on puisse trouver des proportions déterminées.

Nous avons vu précédemment que l'analyse du fer carboné, faite en employant les acides

est d'autant plus difficile que ce fer contient plus de carbone à l'état de combinaison. On parvient à. des résultats plus certains en traitant le métal

par le chlorure d'argent, auquel on ajoute

une

assez grande quantité d'eau distillée et quelques

gouttes d'acide muriatique. On doit opérer en vaisseaux clos; mais quelque soin que l'on prenne, on ne peut éviter entièrement que le résidu char-

bonneux n'éprouve une altération, qui est dé. montrée par la nature du gaz qui se dégage, et sur-tout par l'aspect du charbon, qui a perdu son éclat métallique, et qui bride avec une grande facilité à la chaleur rouge. -L'acier non trempé et le fer ductile donnent, par ce procédé, un charbon noirâtre, non magnétique , ainsi qu'une Substance graphiteuse par.

faitement semblable à celle que l'on obtient en traitant ces métaux par les acides ; mais elle finit

par se changer en charbon brun noirâtre; de sorte que l'emploi du chlorure ne présente pas non plus un moyen certain d'obtenir le carbure

de fer exempt de toute altération

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DU FER AVEC LE CARBONE.

qu'on ne peut l'obtenir continuellement

on retire

néanmoins cette substance de diverses espèces de fer, en plus grande quantité et peut-être aussi plus pure, à l'aide de ce réactif, qu'en employant

mais il est difficile d'arrêter la décomposition au point convenable. les acides ;

blanche et l'acier trempé ne laissent charbon brun noirâtre ; la décomposique du extrêMement lente, parce qu'il se forme tion est une, enveloppe de charbon qui préserve Pintérienr da Métal : c'est pour cela qu'il est préférable de convertir la majeure partie du charbon combiné en carbone libre , en changeant la nature de cette fonte , et de la rendre grise par une seconde fusion, opérée dans un creuset d'argile hermétiquement fermé, pour la décomposer ensuite par le chlorure d'argent. Le résidu séché après lavage , à la chaleur de l'ébullition La fonte

contient presque toujours du fer et de la silice il faut donc, après avoir pesé , le calciner dans un creuset de graphite, jusqu'à ce qu'il ne change plus de couleur ;

et qu'il cesse d'être attirable

a l'aimant ; on le pèse ensuite de nouveau, et l'on enlève l'oxide de fer par l'acide muriatique.

.0n détermine le poids de cet oxide par différence, en constatant celui de la silice, qui demeure sans être attaquée-; on doit compter cette silice comme un oxide , parce qu'il est indispensable d'admettre que le silicium, qui pouvait être contenu dans le fer, a été parfaitement oxidé pendant l'opération.

En faisant l'analyse de la fonte grise, on doit se proposer de déterminer la proportion du car, boue libre et celle du carbone combiné qu'elle contient ; niais, pour cela, il faut faire deux Opérations séparées. Par l'une , on détermine

toute la quantité de carbone en brûlant le résidu total ; par l'autre, qui consiste à traiter une 44.