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Travail.
Tatilisae.
'MINERAIS DE PLOMB AliGENTIFÉRES
quatre mètres de haut ,:mus par une roue à augets de quatre mètres (le diamètre. Les pilons frappent sur des plaques de fonte légèrement inclinées ; en arrière est placée une grille, inclinée dari, le même sens, et formée par des baguettes de fer espacées de orn,o Ct. A la partie antérieure est établi un plan, sur lequel on charge le minerai pour le faire glisser sous les pilons. Le hocard chôme rarement; lorsque cela arrive, on fait piler à la main. L'ouvrier, trieur charge le minerai. Un petit garçon placé de l'autre côté le fait arriver sous les pilons , y ramène les morceaux qui s'en échappent sans être pulvérisés, en 'fait sortir les grains de dessous lorsqu'ils y séjournent trop long-temps. Au fur et à mesure, ces grains se tamisent sur la grille (i) ; ceux qui sont trop gros sont rejetés sous les pilons ; les plus fins tombent entre les jambes de l'ouvrier, d'où un autre petit garçon vient les enlever pot* leur faire subir differens tamisages. Les tamis dont on se sert sont des rectangles portant des rebords sur trois côtés seulement.
Leur maille est en fer ; ils sont suspendus par quatre chaînes, dont deux sont plus courtes que les deux autres ; de telle sorte que, dans la posi-
tion d'équilibre, ils penchent vers l'extrémité qui ne porte pas de rebords. Une grande trémie est placée au-dessus de la tête du tamis. Le premier tamisage se fait sur une toile dont (1) Cette grille serait remplacée avec avantage par un tamis plus serré, auquel on pourrait encore faire imprimer un mouvement par le boca.rd lui-même.
DE VIAtAS ET DE VILLEFORT.
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les carreaux ont oin,0034 de côté; sa largeur est de om,58 sur un mètre de longueur. Le tamiseur
charge le minerai dans la trémie , et, aussitôt, poussant le taillis par le haut, il lui imprime un mouvement de va-et-vient très-rapide. Les grains
les plus fins passent à travers la maille, et sont recus dans une caisse disposée en dessous à cet effet. Les grains les plus gros , après avoir parcouru toute la longueur du tamis, vont tomber sur un plan
incliné, qui est placé au bout ; ceuxci retournent au bocard à sec. Quant à ceux qui ont traversé, on les passe sur un autre tamis, dont les carreaux ont orn,00r I de largeur : ce ta-
mis est plus long de om,r6 que le premier, afin que les grains aient plus de temps pour traverser la maille.
De là résultent deux espèces de sables pd ,
qui sont criblés à la cuve.
p (le sable le plus gros ) est passé sur un Criblage4 crible, dont les trous ont 0',0022 de largeur. Ce crible n'est autre chose qu'un tamis circulaire en bois, à bords élevés, dont la maille est en cuivre. Or, voici comment s'exécute l'opération.
On charge le crible sur les deux tiers de sa hauteur. AuSsitôt le cribleur, le tenant par deux poignées en bois , le plonge dans une cuve pleine d'eau, lui imprime un mouvement circulaire alternatif pendant quelques instans ; puis
au moyen de yielques secousses, rassemble toute la charge dans un coin du crible, et le sort de l'eau. On voit alors une ligne de séparation bien nettement tranchée entre le minerai. P, qui occupe le fond et la partie mêlée de Tome IX, 5e livr.