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DE VIALAS ET': DE VILLEFORT.
MINERAIS DE PLOMB ARGENTIEkRES
gangue qui se trouve au-dessus. L'ouvrier prend
alors une raclette en bois, et enlève légèrement les parties supérieures, qui , sous le nom de menus débris de la cliblerie, sont envoyées au bocard
à eau. Les parties qui viennent après retournent au bocard à sec ; enfin ce qui touche la maille, après avoir reçu successivement deux ott trois tours semblables de crible de la part du même ouvrier, est mis à part pour être seulement pilé à sec, et mêlé avec le fin sec. Quant à la partie la plus fine, qui est tombée 'dans la cuve , le même ouvrier la passe sur un crible plus fin , dans une cuve n". 2. L'opération
se fait de la même manière :
les parties supébocard à eau, les par.
rieures sont envoyées au lies intermédiaires retournent au bocard à sec; le fond est pilé pour être mêlé au fin sec. .La partie la plus fine qui est tombée dans la
cuve est lavée dans une caisse allemande, et donne du schlich appelé pur et criblé. ( le sable le plus fin provenant des tamisages) est passé sur un crible très-serré, dans une cuve n0. 3. L'opération est pareille; les par7
fies supérieures sont lavées dans une caisse allel mande, et donnent dupla et criblé; le fond est repassé, sur un crible de même largeur, dans une çuve no. 4, par l'ouvrier raffineur; les parties supérieures sont encore envoyées à la caisse allemande pour avoir du pur et criblé; le fond est
lui-même du pur et criblé. Quant aux dépôts qui sont au fond des deux cuves il'. 3 et ie. 4, on les agite fortement , afin que tontes les particules, étant remises en sus-
pension clans le liquide, puissent
se précipiter
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suivant leur ordre de pesanteur spécifique. Cela' fait, on décante l'eau surnageante, et les parties
qui se trouvent sur les bords, et qui sont les moins riches, sont layées dans une caisse alle-
mande, et donnent un schlich qu'on appelle bourbe; le fond du dépôt est lui-même de la bourbe.
Le minerai destiné à faire du fin sec est pilé à part, puis tamisé sur une toile dont les carreaux ont om,00 de largeur : tout ce qui passe est dufin sec; tout ce qui ne passe pas est repilé,
Préparation du fin sec.
et ainsi de suite.
On mélange dans les magasins le fin sec avec 'la bourbe, afin de sécher cette dernière. Le minerai destiné à', la criblerie est r. Le plus pauvre. Résumé des encore trié devant l'atelier
en deux
Le plus riche.
espèces.
Est envoyé au bocard à eau, etc.
Les plus dissémi-
Est cassé à la main en petits mor- 1 nés.
ceaux de deux espèces.
.
.
.
. ....
Après avoir été pilé au bocard à sec, subit un premier tamisage d'où.
Les plus purs. Ce qui est rejeté du tamis. Ce quipasse à travers.
5. Est remis au bocard à sec, etc.
7. Ce qui est rejeté Subit un deuxième tamisage plus fin, d'où
du tamis. 8 Ce qui passe à travers. 9. Parties supérieur.
in. Part. interméd.
Est criblé à la cuve n°. 1, d'où.. i 1 . Ce gui touche la maille. 12. Fond de la cuve.
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opérations
exécutées à la criblerie.