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MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFÈRES
cheminée à la voûte de cette embrasure pour
le dégagement des vapeurs plombeuses (1). La voie de litharge a plus d'un mètre de longueur, suivant un plan incliné de 19 à 15 degrés environ. Elle a, à l'extérieur, un métre d'ouyerture , et va en se rétrécissant dans l'intérieur,
où elle se réduit à w,32 seulement. De grands canaux d'évacuation de 0m,52 hauteur et en largeur s'entre-croisent sous le milieu du fourneau ; on en pratique au-dessus de plus petits, de ow,o9. Au niveau de ces derniers, on place un lit de scories, sur lesquelles on étend
de la terre glaise, que l'on bat très-fortement, après l'avoir laissée bien sécher : c'est là-dessus Cendres.
qu'on établit les fonds de coupelle. Les cendres qui entrent dans la composition de la coupelle sont préalablement soumises à la préparation suivante. On les détrempe d'abord dans une cuve remplie d'eau froide ; on les en retire ensuite avec un petit baquet, que l'on vide sur un tamis à mailles très-serrées, disposé au-dessus de la cuve à lessive, afin de séparer la plus grande quantité possible de charbon ; puis on décante l'eau froide,
et on la remplace par de l'eau chaude. Quand la lessive est faite , on retire les cendres , et on les jette dans une caisse, où elles s'égouttent:de là on les porte au calcinage dans un four à réverbère ovale, ayant ,1,87 de longueur sur im,62 de largeur. (i) Cette communication étant très-étroite la hue .étant trop peu spacieuse, et le tirage n'étant pas assez actif à cause du peu d'élévation de la cheminée, il arrive qu'une grande partie des vapeurs se répand dans l'atelier et incommode les ouvriers.
DE VIATAS ET DE VILLEEORT.
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Au bout de vingt-quatre heures, quand le four a été porté au ronge, cette première cuisson est terminée. On retire alors les cendres, et on les met dans une autre cuve, où on les lessive de nouveau ;
de là on les jette dans la caisse, où
elles s'égouttent ; enfin oh les reporte au four, et ainsi de suite jusqu'à trois fois. Les cendres étant ainsi préparées, on les mélange avec un cinquième de cendres bien tamisées d'os calcinés et moulus. On humecte le tout de manière à en former une pâte qui puisse se peloter dans la main sans s'y attacher , et c'est avec cette pâte qu'on forme la coupelle, en la tassant fortement avec des pilons de bois garnis
Formatim de la coupelle.
d'une calotte en fer, et qu'on a soin de faire
chauffer de temps en temps. On commence à battre la terre au centre, en gagnant progressivement vers la circonférence et jusque dans
l'entrée de la voie dé litharge, et on recommence cette manoeuvre jusqu'à ce que la terre ait été tellement comprimée, qu'on ne puisse -pas y faire la moindre empreinte en y appuyant fortement le doigt ; puis on laisse sécher la coupelle pendant une nuit. La machine soufflante est une trompe de l'espèce de celles qui reçoivent l'air par des ouver4 tures latérales. Elle a 9 mètres depuis le point où l'eau entre dans le tuyau de chute, jusqu'à celui où cette eau sort de la caisse à air. Le tuyau a à-peu-près 0111,27 de diamètre à son embouchure; l'étranglement se trouve à 201,27 au-dessous. Les
premiers soupiraux, au nombre de cinq, sont placés à 21",6o du haut de la trompe : ce sont des trous cylindriques obliques de 0w,54 de diamètre ; cinq autres sont placés à onl,o8 plus bas. -.Torne IX, 6e. livr.
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Trompe