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774 Fourneau.
MINERAIS DE PLOMB
ARGENTIFkRES
§ 5. Raffinage de l'argent.
Le raffinage s'exécute dans un petit four à réverbère circu-
laire ; mais, dans celui-ci, c'est la voûte ou le chapeau qui est fixe, et c'est au contraire le fond la coupelle qui peut se placer et s'enlever ou lonté. A cet effet, deux barres de fer sont à voen dessous, et à o,m19 de la naissance de laétablies voûte; elles sont destinées à supporter la coupelle, et
Coupelle.
Travail.
en chassant des coins de fer entre cette dernière et ses supports, on parvient la faire appliquer exactement contre le chapeau. Le fourneau a, sur le (levant, une porte de oin,32 de largeur sur o"', 19 de hauteur ; il n'y a pas de maChine soufflante. La coupelle est faite avec des cendres préparées , ainsi qu'on l'a vu plus haut, fortement tassées dans une carcasse, qui consiste en un cercle de fer de o,in6o de diamètre sur oino t de hauteur, et dont la base, est traversée par deux bandes de fer.-On forme à la surface supérieure un creux de oni3O27 à oi",o4o de profondeur, suivant le poids de la plaque qu'on veut raffiner. Cela étant fait, on place la coupelle Sur les supports; on la serre comme on l'a dit tout-à-l'heure, et on la lute soigneusement avec de la terre glaise. On fait un raffinage pour chaque affinage; mais c'est dans la même coupelle qu'on passe les. deux plaques des deux affinages d'une même fonte. On choisit pour cette opération le bois le plus sec , celui qui donne le plus de flamme. Après avoir fait chauffer la coupelle pendant trois ou quatre heures pour la dessécher, on y introduit la plaque, coupée en morceaux ; puis on bouche la porte du fourneau avec trois briqués, en y laissant seulement un oeil de om,o54. Cela
DE VIALAS ET DE VILLEFORT.
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graduelétant, on allume le feu , et, on le pousse entre en fusion lement jusqu'à ce que le métal bout de deux heures ce qui n'arrive guère qu'au vient surnager le bain, et l'oualors la litharge soin de d'un crochet de fer qu'il a vrier, armé remue fréquemment chauffer préalablement , Au bout de pour faire oxider tout le plomb. claire, la la surface paraît plus quatre heures , elle dispaplus rare, et bientôt litharge devient entretient encore le feu penraît tout-à-fait. On procéder au lingotage; dant quelque temps pour coupelle avec ce qui se fait en puisant dans la des lingofer, et en versant dans des cuillers de l'argent l'avance. Aussitôt que tières chauffées à est refroidi, on le poinçonne , et on en enlève une languette pour faire l'essai du titre (i). Une plaque de 2 81, 5 donne 27k,55 d'argent
Résultats.
fin au titre de 0,9965. Un seul ouvrier est employé au raffinage, c'est le peseur. (1) Ce n'est que depuis le commencement de 1821 qu'ou emploie ce mode de lingotage. Auparavant, on enlevait l'argent en pelotes , au bout d'une baguette de fer, qu'on.
plongeait dans le bain, et qu'on immergeait ensuite dans un baquet plein d'eau pour les en détacher; puis ces pelotes étaient refondues dans des creusets de plombagine chauffés dans des fourneaux à vent, et c'est après cette refonte qu'on lin gotait. La méthode aauelle fait évidemment gagner du temps et du combustible ; mais je pense de que le mode employé à Poullaouën ( voyez le mémoire Mines, tom. XVI, MM. Beaunier et Gallois, Journal des page 217 .et suivantes ), est encore préférable , en ce qu'il évite absolument le transvasement d'une matière aussi: ira, -esante que l'argent , et dont les moindres pertes sont portantes.