Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 397]

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MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFÈRES 776 On consomme 5 quintaux de bois. La coupelle

Fourneau.

vaut environ 5 francs 5o centimes. § 6. Revivification des litharges ordinaires en plomb marchand. La revivification deslitharges s'Opère au fourneau à réverbère (1). Ce fourneau est le même que celui employé aux grillages seulement on a pratiqué un creux vers l'extré: mité de la sole pour y recevoir le plomb, qui de là s'écoule, par un trou incliné, dans un bassin situé au, niveau du' sol de l'atelier; à l'angle du fourneau. Pendant l'opération, on a soin de recouvrir ce conduit de charbons rouges pour l'en-

Travail.

tretenir toujours chaud. On fait une revivification pour deux fontes. La charge du fourneau est de 10 quintaux environ. Après avoir fait chauffer le fourneau pendant

plusieurs heures , et dès qu'il est bien ronge, on y projette la litharge par la première et la troi-

DE VIALAS ET DE VILLEFORT.

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eore le feu, et, peu de temps après, on retourne encore le mélange. Alors le plomb ruissèle de toutes parts ;:,on débouche le trou de la coulée ; ensuite on ferme les portes extrêmes ; on jette des bûches allumées par celle du milieu , et on

continue à remuer de demi- heure en demi-heure. Pendant tout ce temps, le plomb coule continuellement ; mais au bout de cinq heures à-peu-près, on s'aperçoit qu'il ne vient presque plus rien, alors

on repousse les crasses dans le fond du fourneau,

et on y introduit une seconde charge de s o quintaux, etc. On ne retire ces crasses que toutes les -vingt-quatre heures, Les soles des fourneaux de revivification sont repassées au fourneau à manche, comme il va être dit pour les crasses blanches.

L'opération totale dure quatre jours , pendant lesquels on passe environ 132 quintaux de lithargé , qui donnent généralement 8o pour loo de plomb doux, et 14`1',5 de crasses.

sième porte, avec un quart de menu charbon. On étend ce mélange sur l'aire, en l'accumulant de préférence près de la chauffe, alors on augmente

La quantité totale de plomb obtenue., y compris ce que rendent les crasses, va, au plus, à 88

le feu, et on jette même quelques bûches dans

On emploie à ce travail deux postes d'ouvriers, composés, chacun, d'un maître , d'un aide , d'un sous-aide et d'un manoeuvre ; ces deux derniers

le fourneau, visà- vis la porte du milieu. On l'entretient ainsi pendant une heure ou une heure et demie ; après quoi, on commence à remuer les

matières avec des spadèles en fer, par les première et troisième portes. On s'aperçoit déjà que le plomb commence à couler; on augmente en-

OU 90 pour 100.

sont particulièrement occupés à lin go ter le plomb,

en ayant soin d'enlever les écumages de la surface, écumages qui sont immédiatement repassés au fourneau.

On consomme 45,.,5 de bois et 7q-,5 de houille. (i) Ce n'est que depuis 1785 qu'on a introduit cette méthode, qui est pratiquée à Poullaouën. Avant cette époque,' on revivifiait au fourneau à manche mais on n'obtenait,

dit-on , que du plomb aigre.

La quantité de charbon de bois employée à la réduction est de 23 quintaux.

D'après cela, on peut évaluer, comme il suit, les dépenses d'une revivification de litharges :

Résultats.