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906 MINERAIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE thique, ou la forme de certains ravins creusés dans
cardées de nouveau, puis lavées sur de larges
contribuent pour beaucoup à l'exploitation, en coulant sur les parois; elles enlèvent la surface du granite tendre, déchaussent les petits filons qui le traversent, les font tomber par fragmens,
tables, fournissent encore une quantité assez notable de schlich d'étain. Exploitation à ciel ouvert de dépôts d'alluvion stannifères.
les dépôts de gypse des Alpes. Les eaux pluviales
et entraînent ces fragmens vers le bas. Le travail des ouvriers se réduit souvent à les y recueillir; mais, dans beaucoup de cas, ils aident ou accé-
lèrent nette action au moyen de petits connus d'eau, qu'ils amènent à travers la bruyère et qu'on
fait Couler sur le rocher, dont ils attaquent la surface avec le pic. Un courant plus considérable, amené d'une assez grande distance, est introduit dans la mine, à-peu-près vers le milieu de sa hau-
teur, à travers les flancs de la colline, dans des tuyaux de fonte. On le divise en deux autres, qui sont conduits
par de petits canaux, de manière à offrir des chutes successives, au moyen desquelles ils font tourner chacun trois roues à augets, destinées à
mouvoir autant de bocards à trois pilons. Ces bocards servent à pulvériser le minerai, qu'on lave ensuite dans des caisses placées à côté, de manière que le minerai d'étain sort de la mine tout préparé; mais lés graviers entraînés, étant encore métallifères, sont soumis à une seconde opération. Les eaux qui les entraînent s'écoulent par une galerie pratiquée au point le plus bas de lamine, et qui débouche, à plusieurs centaines de mètres,
sur le flanc de la colline, formé en ce point de hillas. Elles déposent, dans cette galerie et dans Plusieurs bassins qui y sont contigus, les substances dont elles sont chargées. Ces matières bo-
DU COENO UA IULES.
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Les dépôts d'alluvion stannifères, le Cornouailles et le Devonshire présentent que sur plusieurs points, et particulièrement près des lignes de jonction du granite et du killas, sont constamment exploités à ciel ouvert et au moyen des courans d'eau, à l'aide desquels on sépare le minerai du sable, dans lequel il est dissémi43.
né; ce qui a fut donner à ces exploitations le nom de Stream-works , nom qu'on a par suite étendu aux gîtes eux-mêmes. La disposition du
lavoir varie suivant que le dépôt est plus ou moins épais et plus ou moins riche ; mais il présente généralement une caisse assez analogue à
une caisse allemande, et ayant seulement une chute d'eau plus forte. Les Stream- cvorks les plus importans sont ceux de Pentowan près Saint-Austle. Nous avons fait connaître, § 32 , la disposition des gîtes ; nous n'avons que quelques mots à ajouter sur le mode d'exploitation. On commence par enlever les bancs d'argile, de tourbe et de sable, qui recouvrent le dépôt de
sable stannifère, par un travail de terrassement conduit par banquettes et gradins demi-circu-
laires. Les déblais sont transportés avec des
brouettes dans les parties déjà excavées ; le diamètre du demi-cercle que forme le gradin infe7 rieur est égal à la largeur du banc stannifère, terminé de tous côtés par les collines qui entourent la vallée. Les eaux qui filtrent de toute la niasse