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908 MINERAIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE, etc.
du terrain sont reçues, de deux en deux ou de trois en trois gradins, dans des rigoles horizontales, qui les empêchent de couler librement et de dégrader l'ouvrage. Elles sont conduites par des rigoles inclinées, garnies de planches et de gazons
jusqu'au gradin inférieur, dans lequel se trouve une caisse longue, où on les fait tomber en nappes, et dans laquelle se font le débourbage, le lavage et le criblage de tout le sable stannifère.Cette caisse est suivie de bassins, desquels l'eau est conduite
par un canal jusque dans un puisard, où plongent quatre pompes , mises en mouvement par deux roues à augets, et qui servent à tenir à sec le fond de la mine.
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TRAITÉ
SUR l'art de faire de bons mortiers, et notions pratiques pour en bien diriger , etc. ; Par M. RAUCOURT, de Charleville Saint-Pétersbourg, 1822.- (Extrait et analysé par M. le Chef de Bataillon du Génie P. BERGERE.)
CET ouvrage est précédé d'un avertissement, d'un avant-propos et d'un discours préliminaire.
Dans l'avertissement, M. Raucourt dit que
M. Vicat a créé la science de la confection des mortiers.Cependant, des savans et desingénieurs, bien long-temps avant lui, s'étaient aussi occupés avec
succès de cette branche importante de l'art des constructions. M. Vicat a reconnu lui-même les
obligations qu'il avait à ses devanciers, et cet aveu, qui honore son caractère, n'ôte rien au mérite de ses propres découvertes. Dans l'avant-propos, M. Raucourt annonce des modifications survenues à sou travail, d'après des découvertes qui lui sont propres et faites pendant l'impression même dé son ouvrage. Le discours préliminaire traite de l'importance
attachée à la perfection des mortiers 11 tend à prouver que les constructions durables, pour les particuliers comme pour les gouvernemens, sont une source de prospérités, et que c'est surtout
par la bonne qualité des mortiers qu'on parviendra à les rendre telles.