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SUR LES MORTIERS.
51-JR LES MORTIERS.
Après ces expériences, l'auteur en a fait d'antres dans le double but de chercher à donner et à enlever, par la cuisson , des qualités hydrauliques à des chaux hydrauliques factices, et de reconnaître les différences de prise en les employant actives ou éteintes. Ces recherches, faites sur plus de cinquante espèces de chaux hydraulique factice, ont pleinement 'Confirmé les remarquee;précédemment faites. En employant d'abord les chaux éteintes par leprocédé ordinaire, et-immergées en pâte de troisième consistance à-peu-près, elles ont pris en partie du premier au quinzième jour; plusieurs ont retardé un ou deux mois , et d'autres n'ont jamais pris
meilleur, et c'est ainsi qu'on devrait toujours
aucune consistance. Les essais faits 'eu employant la chaux active et le premier procédé d'extinction ont donné des résultats infiniment meilleurs. M. Raucourt, d'après ces faits, s'étonne que M. Vicat ait renoncéà l'emploi de la chaux vive ; car, (lit-il, la raison spécieuse que les chaux se développent dans Peau n'est'pas sans réplique, les chaux de Boulogne et le ciment anglais s'employant ainsi. De tout ce qui précède , l'auteur a déduit les règles suivantes, que je crois devoir citer textuellement. Tout mortier délayé, de première consistance, prenedeux et trois fois plus tard que sa nature le coMporte. Le 'Mortier de deuxième consistance perd pas toujours moitié. Le mortier de troisième a presque toute sa qualité. Le mortier de quatrième consistance est .le
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l'immerger.
les mortiers de première , deuxième et troisième résistances ne peuvent être employés que sur les travaux construits avant d'être immergés, toute rupture après la prise offrant une désunion.
En laissant les mortiers de première consistance exposés à l'air, en les remuant de tempsà autre pour changer la surface en contact, jusqu'à ce qu'ils aient acquis le troisième degré de résistançe, on peut leur faire retrouver la moitié de leur propriété. En général, le troisième degré de consistance corrige le mal provenankdn délavement de la chaux.
Si l'on est forcé de garder des chaux tres-hydrauliques , le meilleur moyen de les conserver est de les réduire mécaniquement en poussière,
et de les laisser éteindre par le troisième procédé : il faut alors les employer avec très-peu d'eau.
M. Raucourt termine cette deuxième partie de
l'ouvrage, en recherchant l'influence que peuvent avoir sur des chaux éteintes, par les trois procédés d'extinction, des retards apportés dans leur emploi ; quelles sont les limites après lesquelles les chaux ne peuvent phis servir, et enfin la déperdition des mortiers fabriqués, séchés et rehroyés. Il ne m'a pas été possible de saisir les conclusions que l'auteur tire de dix séries d'expériences faites à ce sujet ; quelques-unes m'ont paru contradictoires, et- il sera difficile d'en faire quel-
que application utile Tome IX,6e.
je crois donc devoir