Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 474]

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7 SUR T., ES MORTIERS. 9J0 me dispenser d'en présenter l'analyse. M. Baucourt essaie aussi d'expliquer les propriétés variées que présentent les chaux d'après leur composition; il conclut de ses raisonnemens que les

propriétés hydrauliques des chauxne sont point dépendantes d'un oxide terreux ou métallique en particulier , mais que tous semblent contribuer à les leur donner. Quant -au rôle qu'il fait jouer à Foxigène dans cette opération et à la transformation de la silice, de l'alumine, de la magnésie etc. , en silicates , aluminates, etc., il est permis de douter de ces faits, non pas seule.

ment , comme le dit l'auteur, parce qu'ils sont contredits partons les livres de chimie, niais parce 1:jue,.ce,rite sont que de simples hypothèses,

qui, jusqu à. présent , me semblent tout-à-fait gratuites. Dans la troisième partie de l'ouvrage, M. Raucourt applique les principes et les résultats consignés dans les deux premières à la manipulation en grand c'est la partie expérimentale de sou,travail , celle qu'il destine aux praticiens. Après quelques mots sur les pierres à chaux, l'auteur parle des fours à chaux qui lui ont paru les fours à chaux à grande les meilleurs : flamme dont il décrit la forme , la manière de les

construire, de les charger, la cuisson soit aec les fours du gros bois, soit avec des fagots ; contigus qui sont employés dans différens

et qui présentent plusieurs avantages sous le rapport de l'économie; 30. les fours à petit feu, sur lesquels M. Raucourt ne s'est pas attaché à donner assez de détails pour guider les constructeurs dans les opérations difficiles de la cuisson.

SUR LES MORTIERS.

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Dans le chapitre 25, l'auteur entre dans de nouveaux détails sur l'extinction de la chaux par les

trois procédés : tout-ce qu'il .dit sur l'extinction ordinaire est connu. Après avoir décrit la méthode en usage pour l'extinction par immersion, M. Raticourt fait connaître deux machines de son invention pour effectuer la même opération avec plus d'économie. La première est eSétréinement simple, et consiste dans une perche flexible, à laquelle on StiSpend le panier contenant là chaux au-dessus d'Un tonneau plein d'eau; donne pas le produit. La seconde ne paraît pas avoir été essayée, et je ne pense pas qu'il S'oit possible de l'employer avec avantage. C'est Une combinaison de moulins à broyer, de roues de trémies, tellement compliquée, d'une exécution si dispendieuse , et d'un effet si incertain ,r'que je crois pouvoir me dispenser d'en parler avec détail. Le moyen indiqué pour effectuer l'extinc-

tion spontanée n'offre rien de particulier: Ce chapitre est terminé par la description 'd'une machine pour passer et broyer les ehauk'et les mortiers. Cette machine, en usage en Angleterre , se compose d'un plateau circulaire en fonte, placé horizontalement, et qui se meut au-

tour d'un axe vertical au moyen d'un' moteur

quelconque.Deux meules en granite ou en Pierre

dure reposent sur les deux extrémités du diamètre du plateau, par le mouvement duquel elles sont entraînées à tourner verticalement. En parcourant ainsi toute la surface du plateau elles écrasent, en passant , les substances que l'on y a jetées. Cette machine, assez compliquée, et de plus fort dispendieuse , est bien inférieure à Go.