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SUR LES MORTIERS.
SUI{ LES MORTIERS.
il ne resterait plus qu'a rechercher la mesure
des intervalles que les sables laissent entre eux, pour avoir celle de la chaux qu'il faudrait leur ajouter. Il indique en conséquence un moyen pratique de mesurer ces intervalles: il consiste à remplir une mesure déterminée de sable et à dé-
terminer la quantité d'eau qu'on,peut y verser sans res faire déborder. Voici le résultat de ses. expériences: Délni.,1 ou cailloux de la grosseur d'un oeuf pour un vo-
lume de pire.
Sables Ou graviers de 5 à 6 lig. de diam Sable gros de i à 2 lignes. Sable moyen d'une demi-ligne. . Sable fin d'une demi-ligne... Sablons et terres
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d'eau et plus. id.
12
.44
ici.
id. id.
Il en conclut que plus les sables sont gros,
plus il faudra y joindre de chaux, et il en déduit les proportions suivantes pour la composition du niortier. Pour le sablon Sur 2 de chaux 7 de sable. Sable fin, sur de chaux 3 de sable. Sable niqen sur 2 de chaux 5 de sable. Sable gros, sur 5 de chaux sa de sable. Gravier, Cailloux
sur _sur
s
chaux
de chaux
2 de sable. 2 de cailloux.
Il n'y a d'exception à ces règles, dit M. Raucourt , que par le retrait de la chaux (quand elle est commune), par l'augmentation de volume de certains sables par suite de leur mélange avec la chaux. Dans le premier cas, il faut ajouter un ou deux dixièmes de chaux ; dans le second, il faut ajouteriune quantité de chaux égale en volume à l'augmentation du volume du mélange. Les généralités qui suivent conduisent l'auteur
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à la conclusion que les mortiers les meilleurs et les. plus économiques sont ceux dans lesquels on emploie des sables mêlés ; il se propose en conséquence de déterminer les proportions de chaque espèce de sable, de grosseurs distinctes données,
qui convient le mieux aux sables. mêlés.;,il y parvient par un moyen mécaniqUe. Tous es résultats seraient très-précieux s'ils raVaie-n4te,_ fournis ou du moins confirmés par 'Cles.---éXe riences nombreuses : c'est ce que l'auteur
fait pas connaître. On est tenté , dès-lors, de ne les considérer que comme ;les conclusions,. d'une théorie ingénieuse, qui poiirra donner d'utiles renseignemens à ceux qui voudront faire des expériences sur ce sujet intéressant,..An rQge,
on ne peut qu'approuver ce que dit;M llaucourt à h fin de ce long chapitre : Qu'il n'ekiste pas » de règle unique pour le choix des sabfes; doit être aussi varié que les usagfrafiXqUels ils sont destinés ; qu'il est dépendant de leur emploi , etc. (1)» Dans le chapitre 3o, l'auteur expose une nouvelle nomenclature de toutes les substances qui peuvent entrer dans la composition des mortiers. Il ne conserve le nom de chaux qu'à la, chaux pure ( oxide de calcium): il appelle ciment la chaux hydraulique ; sable, toute substance miDéride quelconque en fragmens plus ou lupins petits, et qui ne se résoudra pas en parties inap(I) Pendant l'impression de cet article, M. le capitaine du génie Henry Soleirol m'a fait part d'un travail fort intéressant sur 'les mortiers , et dans lequel-il établit entr, autres résultats , par de. très-nombreuses 'expériences , moyen indiqué dans l'ouvrage de M. Raucourt pour :déterminer les proportions relatives de chaux et de sable qui