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SUR LES MORTIERS. 938 préciables d'ans un mélange ; sablon, tous débris
de pierre dure, quartz, etc. ,réduits en poudre impalpable ; terres cuites, toute substance minérale qui ne sera point de la chaux, et qui pourra s'extraire en poudre impalpable de terrains calcinés par la nature ou par l'art ( dans les sablons
et les terres cuites, il distingue deux parties l'une, qu'il appelle base hydraulique , pourra donner à la chaux des propriétés hydrauliques; l'autre, qu'il appelle base ordinaire, n'agira que comme :sable très-fin ); terre crue, toute substance_ minérale isolée ou confondue avec les sables, qui pourra se diviser dans l'eau et se réduire en bouillie comme la chaux ; mortier, tout mélange* çhaux et de base ordinaire; ciment, tout mélange de chaux et de base hydraulique; mortier ordinaire, tout mélange de base et de chaux qui ne contiendra point de base hydraulique; et mortier hydraulique, tout mélange de base hydraulique et de chaux,: Cette nomenclature me paraît au moins inutile; elle est même nuisible en ce qu'elle change la-,signification de certains mots consacrés par un,long usage et par des écrits,qui sont dans les mains de tous les constructeurs. L'auteur paraît l'avoir imaginée pour pouvoir proposer une nouvelle notation, une espèce d'algèbre qui ne sera pas comprise des praticiens, et que vraisemblablement les ingénieurs n'adopteront point. Je
me borne à en citer un exemple : ciment au
doivent entrer dans la composition d'un bon mortier, 'et .
qui consiste à ajouter au sable employé la quantité de chaux nécessaire pour remplir les vides du sable. Je dois ajouter
que lorsque M. Soleirol a fait ses expériences , l'ouvrage de M. Rau court n'avait pas encore paru.
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dixième de base ordinaire, au sixième de base hydraulique, aux trois demies de sable , au quart
de sablon et au vingtième de terre crue, s'ex0,255 -,5oS prime ainsi : C. 0, 10 o o5 ter.
Je vais essayer maintenant de suivre l'auteur
dans l'exposition de ses procédés pour distinguer les propriétés des différentes substances 4:pli:entrent dans la composition des mortiers; SâVnir
les chaux, les sables et les terres, et eniaisant autant que possible abstraction de sa nomenclature et de sa notation. Il évalue la qiientité- de
chaux pure que -contient une chauk.hafüree quelconque d'après la quantité d'eau que"C'ÎS dernières peuvent absorber, et il COnelut de quatre essais, que les chaux naturelles-"i absorberont trois fois un quart leur poidS'"d'eau ne contiendront que de la chaux pnre donnant trois et demie poilent' en volume aprèsil'eXenefion, et seront des Chaux grasses ; que les Chari* naturelles qui absorberont deux fois et . demie
leur poids d'eau contiendront trois parties de chaux et une de base inconnue, donnant trois pour un en volume après l'extinction, et seront des chaux moyennes, et ainsi de suite pour les chaux maigres et très-maigres. Il obtient ensuite, des parties proportionnelles, les élémenedes chaux qui donneraient une absorption comprise entre les exemples cités, et qui auraient des qualités intermédiaires. On voit tout ce qu'ard'arbi traire cette méthode, dont les résultats sont con; tredits par une foule d'expériences, leurs, ne conduit à rien d'utile. Pour évaluer lés
P'
quantités de sable et de terre qui entrent dais les chaux naturelles ; en un mot, pour cii faire