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SUR UNE 311THODE
se volatilise et se condense dans l'eau ; l'argent au contraire , demeure sur les plateaux. Cet argent est ensuite fondu dans un creuset, et affiné avecune petite addition de plomb. Les masses' restées dans les tonneaux d'amalgamation 'sont versées dans une cuve de lavage, et là , pour obtenir la petite partie de mercure qu'elles retiennent, on les agite constamment au moyen d'un râteau, auquel on donne un mouvement de rotation ; le mercure alors se précipite en raison de sa plus grande pesanteur, et les métaux oxidés, restant dans la liqueur, sont écoulés dans 'un réservoir, où on les assèche; on les tire alors, on les pétrit avec de l'argile , on les met en forme, on les sèche et les passe au haut-fourneau. Dans cette fusion, la chaux sulfatée est réduite à l'état de sulfure de chaux par le charbon. Une partie .de ce sulfure alcalin est décomposée par le fer réduit des masses, par celui des scories et par le fer métallique ajouté ; enfin le cuivre oxidé est réduit
en partie par les charbons, et une partie est sulfarée : d'où il suit qu'on retire un cuivre noir et une matte mince ; enfin ce cuivre noir est raffiné. L'ensemble des opérations qu'embrasse cette méthode d'amalgamation est donc le suivant I.
)4". Le grillage de la matte de cuivre dans des casés. Le bocardage et criblage de la matte grillée. La mouture de la matte bocardée et criblée. 40. Le grillage, au four ,à réverbère, de la matte moulue.
50. Le mélange de la matte grillée. 6'. Le séchage de la matte mélangée. 7.. Le bocardage de la matte mélangée et séchée, 80. La mouture de cette même Matte. 9.. Le grillage au four à-réverbère, -
D'AMALGA.MATION
0°. L'amalgamation proprement dite.
10. La séparation mécanique de l'amalgame d'avec le mercure en excès. r.2°. La séparation chimique du mercure de l'argent dans l'amalgame.
3'. La fusion de l'argent obtenu de l'opération précédente. 1.40. L'affinage de l'argent fondu.
15°. -Le lavage, à la cuve, des matières restant dans' les tonneaux. 16°. Le retirage, pétrissage et moulage de ces matières. 17°. La fusion, au haut-fourneau, pour cuivre noir. 18°. La refonte des scories. 190. L'affinage du cuivre noir.
.L'usine où tous ces travaux s'exécutent est celle dite Gottes-Belohnungs hiitte , située près
Gros6rner. Elle fut bâtie sur le plan donné par M. Schwarz, et consiste en deux bâtimens principaux, qui sont joints par .une allée couverte. Dans l'un de ces bâtimens, on trouve d'abord une chambre pour -deux moulins et un cabinet de travail pour le moulinier;
Dans une deuxième division, l'appareil proprement dit d'amalgamation; savoir, d'un côté, un bocard lié à une machine à pétrir, et de l'autre, deux tonneaux à amalgamer et la cuve.de lavage. Près des tonneaux, est la chambre de mer-
Cure ; près la cuve se trouve le réservoir pour les matières lavées ; devant ce dernier, le four-
neau à distiller, et au-dessus la chambre pour les lits de fusion;