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SUR UNE MÉTHODE
D'AMALGAMATION.
Dans une troisième division de ce premier bâtiment est le fourneau à cuivre noir, dans leqUel , pour l'affinage, on introduit une aire à cet
amalgamer, annuellement, à cette usine plus de woo quintaux de matte, car les machines et les fourneatix ne peuvent aller bien simultanément. Nous passons maintenant au détail des diverses opérations que nous avons énoncées ci-dessus.
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effet.
Sur ces trois divisions se trouve un étage très-
spacieux , qui y communique par deux escaliers, et qui est au niveau du sol, derrière l'usine. Sur le sol, au-dessus de la première et deuxième division,
se trouvent, d'un côté, le cabinet à écrire des Officiers et la chambre des matériaux ; de l'autre côté , la chambre du sel et celle de la farine pro'venant de la matte moulue. Sur le sol, au-dessus de la troisième division,. est l'emplacement pour les mélanges de matte. Le second bâtiment principal, communiquant, comme nous l'avons dit, par une allée couverte avec la troisième division du premier bâtiment, se compose au rez-de-chaussée, de deux divisions , l'une pour les charbons, et l'autre pour
les grillages, dans laquelle sont deux fourneaux à réverbère ; et au premier étage, de deux chambres de séchage , qui reçoivent leur chaleur des fourneaux à reverbère au moyen de canaux couverts de plaques de fer. Il y a d'ailleurs entre ces deux étages une ouverture carrée, par laquelle on monte au treuil la matte mélangée, pour la
Du rôtissage de la matte de cuivre.
La matte de cuivre venant de la fusion des schistes est cassée en morceaux de trois pouces cubes environ , et posée ensuite en tas pyramidal sur mi lit de bois , dans un espace enfermé de trois murailles. On fait entrer ordinairement 6o quintaux de matte dans un tas , et on a soin de mettre dans le bas les morceaux les plus gros; on met ensuite le feu au bois, et la matte continue de brûler par le soufre qu'elle contient. Le premier feu ayant cessé , et la masse étant refroidie, on la retire de la case de grillage, et on casse, de nouveau, chaque morceau, pour exposer au feu et à l'air de nouvelles surfaces. On dispose de nouveau cette matte grillée sur un litde bois, et on donne le second feu, qu'on fait suivre d'un troisième , après avoir pris les mêmes précautions.
Pour disposer un grillage, on a trois jeunes gens, qui font ce travail dans un posté de douze
faire sécher.
heures.
Dans cette usine, une roue à chute supérieure fait mouvoir deux meules, un bocard, une machine à pétrir, une table de lavage , deux tonneaux à amalgamer et deux soufflets ; ce qui fait un poids de 70 quintaux trois quarts. Il serait mieux, sans doute, d'avoir deux roues mais l'eau manque pour cela ; et c'est une des principales raisons pour lesquelles onne saurait
Le grillage de 6o quintaux de matte dure, or-, dinairement, sept jours par feux. Quant à la consommation en bois, elle varie beaucoup,. en rai-
son de l'union du soufre avec les métaux con-
tenus dans la matte, et aussi en raison de la
quantité de métaux étrangers au cuivre. On peut
admettre qu'elle s'élève ordinairement à deux cent quarante fagots par 5 quintaux de matte ,