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SUR UNE MÉTHODE
D'AMA.LGIMÀTION.
dans ce rôtissage et les deux grillages au four à réverbère.
quatre-vingt-seize tours par minute, et on moud
Bocardage et criblage de la matte grillée.
Le bocardage s'exécute, à sec, dans une ange à
quatre. pilons, mus par un arbre à trois levées. On donne la matte par une caisse, et on fait faire aux pilons trente-six levées par minute. La matière qui sort de l'auge passe sur un crible dont les trous ont un trente-deuxième de pouce .carré, et ce qui reste sur ce crible est repassé au bocard. On humecte un peu la matte bocardée fin, pour qu'elle ne se -perde pas en poussière. Un gamin
est chargé de ce travail et du roulage de la
matte, des cases de grillage au bocard. En douze heures, il prépare ordinairement 9 quintaux de matte grillée.
5'. Mouture de la matte bocardée et grillée.
Cette opération a lieu dans des moulins semblables à ceux à blé ; on en a deux ici. Les meules sont faites de grès à gros grains du Kiff"l'Aser; les phis dures sont employées pour la mouture de la matte à gros grains, et les moins dures pour celle à petits grains Les bluteaux par lesquiels la farine passe sont de toile ordinaire; ils ne doivent pas être trop tendus , autrement ils ont trop d'élasticité et passent moins de farine. La farine qui passe à travers la toile doit se faire sentir sous le doigt comme celle d'un bon grain : ce qui reste sur le bluteau doit être rechargé encore deux fois ; on doit sur-tout voir .à ce que la boîte soit bien solide. Lorsqu'on donne toute l'eau , le coureur fait
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seulement 6 quintaux en douze heures , vu le grand nombre de réparations «qu'on a toujours à faire.
Les meuniers reçoivent neuf gros par poste de douze heures: il est vrai que leur travail est malsain, et que s'ils ont soin, comme ils le_doivent , de tenir les portes et fenêtres fermées, ne rien perdre, ils sont forcés d'avoir la I ouche et le nez couvert d'un linge: 40. Grillage de la matte moulue. Ce grillage s'exécute dans des fourneaux à réverbère analogues à ceux de Freyberg : seulement ceux-ci n'ont point de soles de séchage, et les matières à griller se chargent à l'aide de pelles, et non point par des ouvertures rondes d'où ou les fait tomber.
Chaque poste de grillage se compose de 5 quintaux de matte moulue , qu'on, amène du moulin dans un chariot de fer à deux roues. On commence .par chauffer le fourneau, et lorsque la température est telle qu'une matière combustible, mise sur la sole, s'enflamme sur-le-champ, on charge en minerai.. Le procédé du grillage se divise en trois époques: 10. celle de l'incandescence de la masse celle de foxidation , et 5". celle. de la désulfuration ; dans la première, on« augmente le feu par degrés,. dans la seconde on l'arrête, et dans la troisième on le mène de nouveau vivement et on le laisse à la fin tomber peu-à-peu. Incandescence des masses. On étend la matte, à griller, sur toute la sole du fourneau, et on J'agite continuellement avec un râble, pour ex-