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tances, telles que la houille et la résine, qui tiennent beaucoup de. carbone. J'ai imaginéconun appareil à l'aide duquel on peut, avec une poignée de charbon réduit en morceaux de la grosseur d'une noisette, compléter une analyse dans l'espace d'une demi-heure. Il consiste en une boîte carrée en étain, supportant une plaque en tôle percée de petits trous et courbée en demicylindre, dans lequel on met les charbons un couvercle, muni d'une petite cheminée, que ;l'on peut adapter sur la boîte, détermine à volonté le tirage. Le tube de verre dont on fait usage est en crown-glass, de 9 à ro pouces de long sur -A de diamètre intérieur. On le fait communiquer avec une cloche remplie de mercure, en le réunissant avec un tube recourbé par le moyen d'un collet de caoutchouc. Pour l'analyse des liquides volatils , j'emploie une petite ampoule pesée avec soin , et de la capacité de Om 20' , que j'introduis dans le fond du tube, et que je recouvre ensuite de 15o à 200 fois S on poids d'oxide de cuivre. Voici comment j'opère. Je triture avec beau coup de soin, dans un mortier de verre bien sec, 65 à 16o, milligrammes de la substance qu'il s'agit d'analyser avec 7 à 9 grammes d'oxide, j introduis ce mélange dans le tube de verre, et à l'aide d'une petite main faite avec une feuille de platine. Sur ce mélange je mets une couche de t,5 à 2g d'oxide de cuivre, .et sur celle-ci 5 à 4g de tournures de cuivre bien décapées J'achève enfin de remplir le tube avec Lg 011 I g d'amiante, qui, par son attraction capillaire, enlève rapidement à la partie chaude du tube l'humidité produite -pendant l'expérience, et j'évite de cette manière
EXTRAITS DE SOURNAIJX.
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de rupture. On pèse, dans cet état, le introtube à une balance très-sensible, et l'on y petit bouchon cannelé sur les duit ensuite un de pénétrer 'côtés, qui doit empêcher le mercure dans le tube, si une absorption ou un refroidisroute. sement subit lui faisait prendre cette le collet de caoutchouc. On Enfin, on adapte de charcommence à placer quelques &agni eus bon allumé sous l'extrémité du tube, et on remplit le reste du cylindre de tôle avec des charbons noirs. On place alors le petit dôme du toute cause
fourneau ; l'opération marche d'elle-même, et
l'incandesfence ne se communiquant que progressivement, à mesure que le verre se dilate, il arrive très-rarement que le tube se brise. Pour certaines substances dans lesquelles la quantité d'hydrogène est très-petite, j'emploie le calomel réduit en poudre, au lieu de peroxide de cuivre. Après avoir intimement mélangé la substance combustible avec cette poudre ; on ..chauffe doucement, et le gaz muriatique qu'on obtient démontre la présence de l'hydrogène; mais la quantité du gaz acide ne peut pas donner exactement la proportion d'hydrogène, parce qu'une certaine partie de cet élément reste unie avec l'oxigène à l'état d'eau. Dans plusieurs cas, il est nécessaire de triturer
les matières rougies dans le tube, après qu'elles ont été refroidies, et de les chauffer de nouveau pour en opérer la combustion complète.