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96 dans l'intervalle, avait varié entre-1-150 et -4-
EXTRAITS bE JOURNAUX. fic);
mais ayant répété l'expérience pendant l'hiver de 1824 à 1825, la feuille resta intacte, quelque peu éloignée qu'elle se trouvât de la couche de mercure : il ne s'était donc pas formé de vapeur. M. Bellani ayant suspendu une feuille de zinc dans une bouteille fermée, au fond de laquelle il avait placé une couche d'acide sulfurique concentré, trouva, au bout de 2 ans, que le zinc s'était conservé parfaitement intact, et qu'il n'avait rien perdu de son éclat. On doit en conclure 'qu'aux températures de Milan, il n'y a déjà plus aucune trace de vapeur sulfurique. Les métaux connus, les terres, le charbon, beaucoup d'oxides métalliques et le plus grand nombre de leurs composés n'émettent pas de vapeur aux températures ordinaires. Les molécules élémentaires des fluides aériformes sont soumises à des forces répulsives qui tendent à les séparer ; mais il y a des forces contraires qui les sollicitent à se condenser : ce sont la gravité et l'action que la matière solide ou liquide exerce sur les molécules qui s'en détachent, et ces forces suffisent pour opérer la condensation lorsque la vapeur n'est douée que d'une faible tension. Qu'on mette quelques fragmens de camphre ou d'iode dans un tube de verre, d'environ un demi-pouce de diamètre, qu'on le scelle ensuite à la lampe après l'avoir entièrement purgéd'air, et qu'on rassemble tout le camphre ou l'iode à l'une de ses extrémités, si l'on enveloppe l'extrémité opposée avec un papier brouillard entretenu humide, sa température, par suite de l'évaporation, sera entretenue de quelques degrés plus
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..froide que celle de l'extrémité où toutes les parcelles de matière se trouvent ramassées, et après
un petit nombre de jours on remarquera que
plusieurs cristaux de la substance s'y seront déposés et grossiront continuellement. .
Observations sur quelques propriétés du
SOUFRE; par M. Dumas. (An. de Ch., t. 36, p. 83.) On sait que le soufre liquéfié par là chaleur s'épaissit graduellement lorsqu'on augmente la température. J'ai trouvé qu'entre 1100 et 1400
ce corps est liquide comme un vernis clair et couleur de couleur, que vers ifioo il commence
à s'épaissir et prend une teinte rougeAtre, qu'enfin si on continue à le chauffer il devient
rougeâtre et tellement épais qu'il ne coule plus. Depuis 2500 jusqu'au point d'ébullition, il semble se liquéfier; mais il n'arrive jamais au degré de fluidité qu'il avait à I2o°. Mais, outre ce fait singulier, il s'en présente un autre qui n'est pas moins digne d'attention : lorsqu'on refroidit subitement, en le projetant dans une grande masse d'eau ,le soufre liquide, il devient
cassant et opaque; tandis que le soufre épais sou-
mis au même traitement reste mou et transparent, et prend une couleur rougeâtre passant au brun.
12. BRÔMURE DE SÉLÉNIUM; par M. Sérullas. (An.
de Ch., t. 35, p. 349.) Le sélénium se combine au brôine en beaucoup de proportions ; cependant j'ai cru remarquer que 5 parties de brôme sur I de sélénium donnaient un composé plus stable. On verse le T. 11I, ire. lij,, 1828.
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