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PLATEAU CENTRAL DE LA FRANCE.
avec des couches rares de schiste argileux, dans lequel on a remarqué très-peu d'impressions végétales ; il existe de la houille dans presque toute l'étendue du bassin ; elle se montre au jour dans de nombreux affleuremens. La disposition du terrain, très-sinueux et entrecoupé par des vallées profondes, ne permet pas de reconnaître la direction générale des couches, qui m'ont paru ne présenter ni constance ni continuité, et varier d'une montagne à l'autre. Le nombre des couches de houille n'offre pas davantage de régularité; il est différent dans cha-
cun des monticules qui composent le bassin. Leur puissance est >fflidieeirement considérable.
Celle exploitée dans .la concession de Firmy se_iirige du Nord-Ouest au Sud-Est. Cette couche, pee,inclinée , ,pionge de 18 degrés vers le Nord-
Est,sannla,:ye affleurer dans un grand nom-
br%dpipoiri,ts i,,de la vallée. Dans le lieu où est assisef'exploitation , elle vient à la surface; on ne coilmaikpas, lapuissance de cette couche, qui n'a jamaisétét.raversée entièrement; mais on peut en prAndre une idée par l'observation des galeries, qui ont, été dirigées suivant deux systèmes : l'un, suimantla direction de la couche, l'autre, suivant sotbinclinaison. Dans les premières, on voit le toit sumine, assezigrande longueur, de manière àjug,er delarégularité de la direction; celles,suivant l'inclinaison,.on t 15o mètres de longueur; leur pente
est d'environ 5 degrés, et d'aucun côté on n'a rencontré le toit. En supposant que la pente de la conele_ soit régulière, on voit qu'on la connaltra4sur une puissance d'au moins 13 Mètres ; un
pue vertical
, de 4 mètres , est entièrement dare.,,lç ;charbon. On trouve dans la couche de
TERRAINS SECONDAIRES.
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houille des veines peu régulières et peu continues d'argile schisteuse. La couche de la Salle paraît encore plus puissante. Sa direction est également du N.-0. au Sud-
Est ; elle incline, vers le Nord-Est, de 25 à 3o degrés. La disposition des galeries n'est pas aussi
favorable qu'à Firmy pour juger de l'épaisseur de la couche de houille ; mais un puits vertical de 24 mèt. est entièrement dans la houille et ne l'a pas .traversée. M. Cordier, dans un Mémoire sur les mines d'alun du département de. f Aveyron, inséré dans le 26e. volume du journal des Mines,
annonce qu'elle a 1°3 mètres de puissance.
Cette puissance immense de la couche de
houille de la Salle a fait supposer à quelques géologues que le combustible formait dans cette lo-
calité des amas et non des couches. Cette question est assez difficile à résoudre ; car, d'un' autre côté, l'idée d'un dépôt en couches est. indilUée par plusieurs caractères, et notaminejtit'ph`r la grande étendue en longueur. Nous Venons de parler de celle du gîte de Firmy; celle du-Site de la Salle est encore plus considérable. On y voit la houille affleurer, tant à l'Ouest du château de la Salle, qu'à Bouran et à Fontaine, .qui sont à un quart de lieue à l'Est. De plus, cette couche de houille de la Salle est séparée par des veinules d'argile schisteuse plus 'ou moins épaisses ; et les rognons de fer carbonaté, qui y sont abondons, paraissent constituer une couche, dont la direction est parallèle aux veinules de schiste. Cette partie du bassin houiller, si intéressante pour l'industrie par l'abondance de la houille, par sa qualité et sur-tout par la réunion de minerais de fer très-différens, qui semblent s'y, être