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SUR LES TERRAINS
DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS.
ces rapprochemens du toit et du mur, qui, en
présenter, avant que celui-ci n'eût eu lieu , une hauteur d'environ 26o mètres du côté du nord. La couche de houille exploitée occupe le plus souvent le milieu de l'épaisseur de la formation. houillère ; c'est ce qui la rend sujette à une foule d'accidens provenant des inégalités du terrain inférieur : il est infiniment probable que, si elle eût été déposée 25 à 3o mètres plus haut, la plupart n'existeraient pas, et qu'elle s'étendrait uni-
interrompant cette couche sur divers points, divisent le terrain qui renferme la houille en bassins fort irréguliers, tant par leur forme que par leur grandeur. Cette opinion acquiert une grande probabilité, sur-tout lorsque l'on considère que les accidens dont il s'agit sont toujours accompagnés du redressement des couches environ-
riantes; ce qui leur a fait donner sur les lieux les noms de barrages et de remontages. L'exhaussement ciu. terrain qui en résulte est quel-
quefoisetrès-sensible à la surface du sol, souvent aussi il ne s'y fait nullement remarquer. Les serremens et tes couches montant de fond qui séparent les différentes parties de la couche -
de houille, sont presque toujours d'une largeur assez considérable; ce qui augmente de beaucoup les difficultés de l'exploitation, particulièrement par le danger que l'on court de tomber. sur un endroit oh te combustible minéral manque, toutes les fois que l'on perce un nouveau puits. It,parait, d'après ce qui précède, que le terrain houiller anété déposé sur une portion du sol interipédiaire, qui était partagé en un grand nombre de petites vallées, séparées par des coteaux d'urne élévation très-variable et terminés par des plateaux plus ou moins larges. Cette partie du terrain de transition, avant qu'elle ne fût recouverte', .devait être semblable en tout à celle que l'on voit au jour, un peu au midi de la route de la mine, seulement elle se trouvait à un niveau plus bas, et le coteau de Montmirel, qui forrne dans le territoire du Breuil, une espèce de .promontoire dans le dépôt houiller, devait
formément dans tous les plateaux qui sont à
l'est et au nord de Littry. Le premier bassin houiller reconnu est celui. qui a donné lieu à ce qu'on appelle l'ancienne exploitation. Sa forme est celle d'un ellipsoïde, dont le grand diamètre est d'environ iono:91, et le
petit de 76oin; il a présenté quatre à cinq serremens de quelques mètres de largeur seulement ;
la couche de houille s'y relève vers le midi d'une profondeur de r i 2rn , presque,,jusqtdan jour, par une inclinaison qui est crà-pea+prés 450. dans sa partie la plus élevée , et elle replonge ensuite presque perpendiculairement en approchant du terrain intermédiaire,,.qui borne
de ce côté le premier bassin. Il n'y a point de
continuité entre ces deux pendages, ce .qUipro-
vient probablement de ce que la couchebeest brisée en formant dans cet endroit un plitrèsprès de la surface actuelle du sol. C'est le relèvement considérable qu'on vient d'indiquer qui a fait découvrir, en 1741, la mine de Littry.
L'ancienne exploitation offre quatre puits -Servant à l'extraction de la houille. Une machine à feu placée, en l'an 7, sur le plus profond ( il a 1.22 mètres ), épuise les eaux deslravaux , et c'est sur un antre que fut établie, rafrriéesui-